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 C'est l'histoire d'un chien et de deux hommes, non ce n'est ni un roman à l'eau de rose ni un truc zoophile

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Gabriel Sheytan
Gabriel Sheytan
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MessageSujet: C'est l'histoire d'un chien et de deux hommes, non ce n'est ni un roman à l'eau de rose ni un truc zoophile    C'est l'histoire d'un chien et de deux hommes, non ce n'est ni un roman à l'eau de rose ni un truc zoophile  EmptySam 1 Sep - 21:12



Il ne porte aucun intérêt aux cris de la jeune femme rousse qui le poursuit en poussant des grands cris des plus affolés. Il tient dans ses bras la pauvre bête agonisante. Un chien, on ne peut plus galeux, des dents usés, le pelage disparait à certains endroits et sa maigreur peut faire peur. Un chien abandonné, oublié de tous. Sauf que de Gabriel qui a retrouvé la pauvre bestiole sur le pas de son arrière boutique en train d’agonir. Il avait dû chasser à coup de cannes les autres chiens pour qu’ils ne le dévorent pas vivants. Il aurait pu le laisser crever, après tout ce n’est pas le premier, mais lui c’est différent, peut être quelque chose dans son regard vairon, peut être sa bouille écrabouillé de bull dog et sa bave qui coule le long de ses lèvres. Maigrichon, du genre que l’on considère comme hargneux et auquels on préfère donner des coups de pieds, la pauvre bête était probablement autrefois l’animal de compagnie d’un des courtisant d’il ne sait trop quelle cour et il c’est retrouvé abandonné dans le No man’s land comme tous les autres chiens abandonnés qui viennent régulièrement se nourrir des cadavres qui leur laisse pour toute nourriture. Peut être est-ce vient de là ? Il pose un regard inquiet sur la pauvre bestiole qui est de plus en plus brulante entre ses bras. Il ne pouvait dignement pas le garder au salon de thé, après avoir envoyé un message à Hunter lui demandant de venir le plus vite possible à l’Asile Abandonné il a donc débarqué ici, avec le chien dans ses bras sous le regard terrifié de Lucile une rousse qui se fait des plus discrète en temps normal, mais qui cette fois-ci avait perdu tous ses moyens à la vue du chien dans les bras de Gabriel. D’un coup d’épaule il pousse la porte de la salle d’auscultation et pose doucement le chien sur une table en acier chirurgicale.

Son regard inquiet parcoure les flans de la bête qui se soulèvent irrégulièrement, tantôt lentement, tantôt il s’emballe. Doucement du bout des doigts il caresse le pelage éliminé de la bête. Il sent sur lui se poser le regard reconnaissant de la bête, cependant l’inquiétude se lit aussi dedans. Il se mord la lèvre inférieur, sa mère lui avait donné quelques notions en magie guérisseuse, quelques potions basiques, mais il sait que cela ne suffirait peut être pas si personne ne lui dit quoi faire… Voilà pourquoi elle a besoin d’Hunter, lui au moins pourra l’aider, il sait parler aux animaux, du moins au chien, il comprend leur langage, peut être qu’il pourra l’aider et lui dire de quelles manière le soigner ou tout du moins essayer de le sauver. « Chuuuut, ne t’inquiète pas. » Sa voix se fait douce, rassurante. Il est rare qu’il emprunte ce ton, préférant le mépris et la froideur avec ceux qui n’ont aucun intérêt à ses yeux. Sauf que cette petite bête abandonnée de tous, non, c’est différend, elle, elle possède un étrange intérêt à ses yeux, elle lui fait penser un peu à lui. Probablement est-ce pour cela qu’il l’aime autant cette petite bête qu’il connait que depuis une heure à peine. Elle semble le savoir et pouvoir lui faire confiance. Elle se laisse faire. Il voudrait lui faire boire un thé pour apaiser son âme, mais il sait qu’il ne peut, il a trop peur de ne faire qu’aggraver son état. Un soupir s’échappe de ses lèvres, de l’autre côté de la porte la femme rousse se remet à crier de plus belle. Probablement espère-t-elle provoqué un scandale.

De l’autre côté de la pièce une porte s’ouvre doucement. Une jolie blonde passe la tête par l’entrebâillement et pousse un soupir lourd de signification à la vue de la scène. « Alors ce qu’elle raconte est bien vrai. » Il ne prend même pas la peine de jeter un coup d’œil à la blondinette. Il sait que c’est elle, elle contrôle tout ici, à son plus grand désarroi. Sa fierté de mâle n’apprécie guère devoir être dominé, voir ordonné par une femme. Alors il fait sa forte tête et décide de l’ignorer. « Ton ami est là. Je l’ai emmené avec moi. » Il lève la tête surpris. Il se serait attendu à une certaine résistance de sa part tout de même. Après tout la bestiole avait une allure des plus… comment dire ? Ce n’est pas le genre d’animal qu’on se plait à transporter chez sois, voilà tout. « Merci. » Bref. Lointain, il ne prend même pas la peine de lever le regard vers elle. Elle n’est pas le genre de femme à séduire, il sait qu’elle n’ira jamais dans son lit, alors il n’a aucun raison de se montrer charmante avec elle. Des pas approches de la table. Il est là, il a fait vite. Il lève un regard un peu fiévreux vers Hunter. « J’ai besoin de ton aide. Sans toi je ne pourrais pas la sauver… »

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Hunter Bledlowe
Hunter Bledlowe
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MessageSujet: Re: C'est l'histoire d'un chien et de deux hommes, non ce n'est ni un roman à l'eau de rose ni un truc zoophile    C'est l'histoire d'un chien et de deux hommes, non ce n'est ni un roman à l'eau de rose ni un truc zoophile  EmptySam 8 Sep - 21:10


Lisant le message de Gabriel, je pousse un léger soupire. Car l’autre est venu s’approcher aux pans de mon pantalon. Telle une sangsue. Un rat répugnant qui s’accroche par n’importe quel moyen à la vie. Et pourtant ma seule préoccupation la concernant, c’est qu’elle venait de taché mes habits de son sang. Qui ne sait pas ici, à quel point les taches de sang sur difficile à enlever. Je m’arrête de soupirer. Maudit incube qui me dérange dans mon œuvre. Cela ne serait pas arrivé si son message ne m’avait pas distrait. Ma main encore ensanglanté je saisi l’humaine par le cou. J’ai horreur de bâclé mes affaires. J’aime tellement prendre le temps que l’œuvre me satisfasse. Aujourd’hui, je resterais frustré comme si cela agissait d’un échec. Serrant mes doigts contre sa gorge. Ses mots sont presque inaudibles. Mais je pouvais lire ces paroles sur les lèvres. Comme si je les avais dite moi-même. Rien ne sert de supplier. Je le sais depuis longtemps, cette femelle devrait le savoir aussi. Puis d’un seul effort de ma part, je serre un peu plus jusqu’à attendre craquer les os de son coup. La rendant telle qu’une poupée désarticulé. Je la jette comme une merde, m’en souciant pas plus que ça. Les voleuses comme elle, n’ont aucune valeur, et ne mérite pas plus d’honneur.

Lui ôtant le cœur, seulement pour exhiber ma signature. Cette fois, je suis pressé. Ces restes je les laisserais aux rats, même son cœur qui a l’air si appétissant. Quittant cette baraque pourrie avec un certain agacement. J’ai horreur de me sentir aussi..sale… Cela me rappelle de mauvais songes qui sont en réalité des souvenances. Cela est vraiment dur à croire que le sang me dégoute, je suis toujours ferveur d’en éclaboussé partout où je vais. C’est ma spécialité de perpétrer des bains de sang. Je me dirige vers l’asile sans me soucier d’un banal regard. Après tout, c’est commun ici de trouver un type avec du sang sur son manteau.

D’ailleurs, en arrivant près de l’asile, un homme me dit qu’ils ne me laisseront certainement pas entré ainsi. Foutaise. Et puis, même, si je veux entrer quelque part personne n’aura la force de m’en empêcher. Cependant, j’en ai marre, je me sens souillé. Alors, je dépouille ce crétin sans qu’il puisse me résister. Changeant simplement mes fringues pour les apparences. Le laissant a son sort, avant de reprendre ma route, frôlant le seuil de l’enceinte.

Avant que j’ai l’occasion d’ouvrir la bouche, une jolie blondasse m’accueil. Je me tus alors, la déshabillant du regard avant qu’elle me dise de la suivre avec exaspération sans doute. Cependant elle n’en montra aucun signe. Je la suis gentiment, observant à peine les yeux trop concentré sur son petit cul. Elle stoppe dans son arrêt devant une porte. L’ouvrant avant d’échanger quelques mots avec ce cher Gabriel. Elle m’annonce brièvement avant que je me rapproche de l’incube. Oubliant la belle créature, pour avoir les yeux rivé sur le chien..ou du moins ce qu’il en reste. Pauvre bestiole, je pouvais entendre ces couinements comme si elle était en mon corps. J’ai cette désagréable sensation qu’on l’a pratiquement passé au hachoir.

Gabriel - «J’ai besoin de ton aide. Sans toi je ne pourrais pas la sauver… »

J’hoche la tête légèrement pour signifier que j’allais l’aider. Je ne pouvais pas refuser, et c’est seulement pour l’animal et non pour Gabriel. Je ne suis pas vraiment soigneur, même pas du tout. Je pouvais seulement comprendre, ressentir et parler aux animaux de la race canine. C’est là, l’aide principale que je pouvais lui offrir. Je ne suis pas magicien, je vais ne pas faire un miracle en quelques secondes. Etant proche de la bête, je garde un mutisme d’apparence. Même si dans la réalité, je venais de capter l’intention de ce vieux chien abandonné. Puis après quelques mots, je passe ma main sur son pelage percé glissant sur sa patte arrière. Suivit d’un couinement étouffé. Je réponds à l’adresse de Gabriel.

Hunter – « Sa patte est fracturée, depuis plusieurs semaines, elle s’est brisée… Il a pris froid dehors, il est malade. Le reste de ces plaies sont superficiels. Il te remercie, mais, il pense que son heure est venu… »

Je détache mon regard de l’animal avant de jeter un regard à Gabriel. Il semble vraiment vouloir sauver cette pauvre bête. Elle n’est pas à l’article de la mort, pas encore du moins, s’il la soigne elle guérir rapidement. Mais, je ne vois pas vraiment l’intérêt de Gabriel dans cette scène. Il y a autre chose… je me rapproche de l’incube pour lui murmure doucement près de l’oreille.

Hunter – « Il est dépressif, il veut mourir… Tu souhaites vraiment être contre sa volonté ? »


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Gabriel Sheytan
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MessageSujet: Re: C'est l'histoire d'un chien et de deux hommes, non ce n'est ni un roman à l'eau de rose ni un truc zoophile    C'est l'histoire d'un chien et de deux hommes, non ce n'est ni un roman à l'eau de rose ni un truc zoophile  EmptySam 15 Sep - 11:17



Du bout des doigts il ne se peut s’empêcher d’effleurer le pelage éliminé de la pauvre petite bête. Entre ses doigts il la sent frémir et frissonner. Cela provoque en son âme des émotions qu’il avait voulu enfouir pendant des années, en particulier ce sentiment, celui le rendait si faible. Comment sa mère l’appelait déjà ? Ah oui. De la compassion. Il n’en voulait pas, il ne l’avait jamais demandé. Pourtant il avait de la compassion, sa plus grande vertu selon sa mère et pourtant il a voulu l’annihiler, la faire disparaitre. Refusant de l’accepter en son être, tout ça n’est que faiblesse après tout ! Et pourtant… « Sa patte est fracturée, depuis plusieurs semaines, elle s’est brisée… Il a pris froid dehors, il est malade. Le reste de ces plaies sont superficiels. Il te remercie, mais, il pense que son heure est venu… » Un sourire éclaire le visage de Gabriel, quelques larmes de soulagement éclairent aussi ses yeux d’une étrange lueur. Doucement il caresse le museau de la petite bête. « Dans ce cas nous allons le soigner. » Une déclaration, une affirmation, même un acte de guerre envers les blessures qui menacent l’animal. Cependant Hunter le retient, il l’amène loin des oreilles de la pauvre bête. Le murmure dans son oreille ressemble à celui de la mort. « Il est dépressif, il veut mourir… Tu souhaites vraiment être contre sa volonté ? » Il tourne sa tête vers le chien, son regard, ses yeux… Il pourrait le laisser mourir. Après tout ce n’est qu’un chien, un animal, même pas très intelligent, bien trop fidèle à son maître pour sa propre survie. Puis il y a ce chien, qui n’a même pas de nom, qui est simplement un chien errant, peu abandonné par une riche bourgeoise qui trouvait qu’il n’était plus à la mode. La pulsion de mort, Thanatos. Lui aussi la connait, du moins la connaissait. Il n’avait plus rien, il était seul, abandonné de tous, il n’avait plus que des regards haineux et méprisants. Il courrait derrière les filles qui se dénudaient devant la moindre bourse, puis leur arrachait le cœur pour récupérer sa bourse et leur maigre pitance aussi au passage. « Non. On va le sauver. Je ne veux pas qu’il meurt. » Il se retourne et va rejoindre la pauvre bête qui est en train de souffrir. Bien plus qu’il ne pourrait le penser, sur ses lèvres se dessine un étrange triste sourire. Il se reconnait dans cette petite bestiole. Ils sont pareils au fond. Il se tourne vers Hunter. « Dis lui que je ne vais pas le lâcher et qu’une fois qu’il sera soigné, il vivra avec moi. » Son ton ne laisse pas place à la discussion, il y a chez lui une détermination presque inquiétante.

Il les laisse là, tous les deux. Lui se dirige déjà vers la porte, il ne fait même pas attention à la réaction d’Hunter. Seul sauver ce petit chien compte à ses yeux. « CELESTE ! QUAND ON A BESOIN DE TOI TU N’ES JAMAIS LA ! » Son cri s’élève dans l’asile abandonné, quelques pensionnaires lui jettent des regards choqués, lui d’habitude si calme le voilà en train de crier tel un enfant capricieux. La blonde arrive, une moue agacée sur son visage, mais elle est là pourtant, car elle sait qu’il a besoin d’elle et qu’elle n’avait pas le choix, car sinon il lui ferait payer. « J’ai besoin de ton aide pour soigner un chien. Pourrais-tu m’apporter les ingrédients nécessaires ? Ils sont dans ma chambre. » Elle hoche de la tête, elle est très calme, pas besoin de mots, seulement des actes. Lui retourne dans la pièce, il bouscule les curieux et leur clos la porte au nez. « On va le soigner, quoi qu’il arrive. Céleste va apporter ce qui est nécessaire pour le soigner. Je compte sur toi pour m’aider. » Son regard se fait plus vague, plus attendrie aussi, à chaque fois qu’il pose son regard sur cette bête abandonnée. « Ce n’est pas parce que l’abandon est devenue monnaie courante dans nos régions et que le suicide est une valeur marchande que nous devons l’approuver. » Mutin il s’approcher d’Hunter et lui attrape le menton. L’autre n’a pas le temps de s’en aller, il est bien trop rapide. Leurs lèvres se touchent presque. « Je pourrais peut être même te donner un baiser si on arrive à le sauver. » Il le relâche, ses yeux brillent d’une étrange lueur. Il ne le fera pas, pas avec lui, jamais. Il ne connait que trop son histoire pour aller plus loin que la simple taquinerie. On doit le penser stupide de taquiner de cette manière la seule personne qui peut l’aider. Ceux qui pensent cela sont idiots. S’il agit ainsi avec lui c’est simplement parce qu’il le considère comme son ami…

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