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 L'orgeuil n'a pour autre miroir que l'orgueil [Gabriel]

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Syrianael
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MessageSujet: L'orgeuil n'a pour autre miroir que l'orgueil [Gabriel]   L'orgeuil n'a pour autre miroir que l'orgueil [Gabriel] EmptyDim 2 Sep - 10:41



✖L'orgeuil n'a pour autre miroir que l'orgueil✖
« La vengeance est un plat qui se mange froid »

La rage étreint lentement son cœur alors que ses mains crochètent lentement les prises solides qui lui permettront d’atteindre le sommet de l’horloge sans ennui. Le vent s’enroule lentement autour d’elle laissant s’échapper une épaisse mèche rouge de son chignon serré. Sans même prendre le temps de la repousser, Syrianael continue de monter. Toujours plus vite malgré la raréfaction de prises solides. Sa colère est un moteur bien suffisant pour lui permettre d’avancer. Ses traits restent figés, emplis d’une haine froide et sincèrement effrayante. Il est des choses qu’on ne peut tolérer. Pour elle se faire duper en est une …pourquoi ? Peut-être car tromper les autres et son métier et que se retrouver au niveau de ceux qu’elle tue est humiliant. Ou tout simplement parce que les derniers mensonges qu’elle à cru l’on conduite à perdre tout ceux à qui elle tenait. Difficile à dire…une chose en tout cas demeure sûre, elle est blessé dans sa fierté et ne peut laisser passer une offense pareille…Un sourire amer déforme lentement ses traits purs..

Ah l’orgueil…


Un sentiment si amusant…mais qui affaiblis si vite. Malgré leur paranoïa constante les plus puissants ne songent jamais réellement que quelque chose peut leur arriver. Qu’un des leurs peut les trahir. La preuve en est avec le Roi des Unseelie. La dernière fois, auréolé de toute sa prétention il l’a laissé entrer armée dans la salle du Trône. Incapable de comprendre qu’elle aurait pu le tuer dans la minute si elle l’avait souhaité. Oh bien sûr elle serait probablement morte quelques secondes après mais pas avant d’avoir réussi à ôter la vie au maitre des sidhes ténébreux. Elle pourrait se sentir flattée de la confiance que le Roi lui donne mais ce n’est pas le cas, bien au contraire. Pense-t-il donc qu’il peut obtenir cette dévotion aveugle de la part de tous ses sujets ? La loyauté est une chose si aisément corruptible.

Mais là encore c’est l’orgueil qui les empêchent de voir clairement….elle qui a toujours trouvé ce sentiment stupide et dégradant, va-t-elle devenir inconsciente parce que quelqu’un l’aura blessé ? Un instant ses yeux se perdent dans le vide… s’IL ne s’était pas cru tout puissant sa mère aurait-elle pu le tuer ? Certainement pas… l’orgueil c’était être faible…

« Et être faible c’est mourir. »


Ces mots Azraël lui à bien souvent répétés comme un leitmotiv entêtant…un refrain qu’elle connaissait déjà. Que la réalité lui avait déjà appris ,il y bien longtemps. Un soir d’automne aux reflets tâchés de sang. Ses doigts se resserrent lentement autour des aspérités d’une pierre et lentement les lèvres de Syrianael s’ouvrent pour exhaler un discret soupir. Et elle remonte le vent froid dessinant de lentes arabesques dans son dos. Le temps qu’elle arrive au sommet de l’horloge qui domine le no man’s land toute rage à disparue. Et l’incube ne devient qu’un contrat comme les autres. La vengeance pulse toujours sourdement dans ses veines mais elle possède assez de sang-froid pour se contrôler pour le moment.

Avec la grâce d’une ballerine elle positionne ses mains et ses pieds et d’un geste souple se coule par-dessus le parapet avant de doucement monter sur les tuiles du clocher sans faire aucune bruit. L’habitude. L’entrainement. Lentement elle se place au-dessus de la forme sombre qu’elle aperçoit, tout en faisant bien attention, cette fois, aux traits pleins de son visage. Il s’agit bien de Gabriel il n’y à aucun doute. Elle sait parfaitement qui il attend. Ce service qu’elle à demandé à son ami lui coûtera cher elle le sait, mais Syrianael n’en à cure. Avec fermeté elle presse soudain la lame contre le cou de l’incube et se glisse juste derrière lui.

-Il ne viendra pas…il n’y a que moi…

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Gabriel Sheytan
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MessageSujet: Re: L'orgeuil n'a pour autre miroir que l'orgueil [Gabriel]   L'orgeuil n'a pour autre miroir que l'orgueil [Gabriel] EmptyLun 3 Sep - 13:17



✖ L'orgeuil n'a pour autre miroir que l'orgueil ✖
« Penses-tu vraiment me faire peur gamine ? »

Autrefois il y avait elle et lui, deux enfants un peu naïfs, ils le savaient, mais ils s’en foutaient. Ils étaient heureux et seul leur petit monde comptait. Elle était belle avec ses cheveux de feu qui s’envolaient doucement sous le vent, il avait l’impression de voir la flamme d’une bougie. Elle, elle disait les détester. Pourtant elle était magnifique, il n’existait pas plus belle créature qu’elle, avec ses grands yeux et son sourire qui vous fait fondre. Elle charmait bien des cœurs, elle n’avait besoin de rien, pas d’artifice, ni de magie, juste d’être elle.

« Vient Clochette. » Le petit bull dog court et saute dans ses bras. Un sourire se fait sur les lèvres de Gabriel à la vue de la bestiole qui a repris peu à peu des forces. Du bout des doigts il gratte la tête de Clochette qui se met à grogner de plaisir tendit que son regard se perd sur ses courbes, sur son corps paisiblement endormie, il a l’impression de la retrouver, elle, la fille dont il était tombée amoureux autrefois. La fille qui était son premier amour. Il tourne les talons et se dirige d’un pas vif en direction de l’horloge. Il fait tout cela pour elle. Il doit savoir qui voulait la tuer, qui voulait l’éliminer. Cela ne peut être son frère, il l’aurait fait depuis longtemps sinon et probablement aurait-il préféré coucher avec elle avant. Alors qui ? Clochette se met à gigoter dans ses bras indiquant par là qu’elle veut marcher. Il lui jette un regard moqueur, mais le regard lourd de signification que lui jette l’animal ne laisse pas place à la discussion. Un petit rire s’échappe de ses lèvre tendit qu’il la pose par terre. Ravie elle se met à trottinera à ses côtés, parfois elle s’échappe pour courir après les insectes ou les chats et revient toute fière vers Gabriel persuadée de lui avoir évité mille et un dangers mortels. Cela le fait rire. Il faudrait qu’il la présente à Ivy, elle ne pourra qu’aimer Clochette, de toute façon qui ne peut l’aimer ? Le petit chien aboie, l’intimant à accélérer le pas. Toutes les femelles dans sa vie semblent être bien capricieuses. « Ne t’inquiète pas, nous arriverons à l’heure. » La rassura-t-il sur un ton badin. Il jeta néanmoins un coup d’œil a sa montre à gousset. Lorsqu’il releva le regard il vit Clochette courir à toute allure devant lui. Il jetât un regard sombre à l’homme – un chasseur de prime bien évidemment – qui avait osé la terrifier. L’homme faisait bien deux mètres et des cicatrices couvraient son visage. Probablement aux yeux des autres signes d’un guerrier aguerris, mais lui ne voyait qu’un imbécile qui n’était pas capable d’éviter les coups. Il saisit Clochette pour la réinstallé dans les bras et adressa un petit sourire moqueur au chasseur de prime. Ha… Il y avait une longue d’histoire entre eux, une très longues histoire, un lit et des choses soit disant inavouable selon le chasseur de primes.

Il monta quatre à quatre les marches des escaliers. Il les détestait. Probablement parce qu’ils tournaient et qu’il ne pouvait pas voir ce qui arrivait à chaque pas il avait l’impression qu’un ennemi allait lui sauter dessus. Et pourtant, il est arrivé jusqu’au clocher sans le moindre danger. Seul le vent qui s’amuse à le décoiffer était là pour l’attendre. Après avoir posé Clochette au sol qui se met à renifler ici et là d’étranges odeurs, il s’approche du regard pour jeter un regard vers le lointain. Il sort à nouveau sa montre à gousset, hum, l’autre à du retard. « Il ne viendra pas…il n’y a que moi… » Une lame froide se presse contre sa gorge, Clochette se met à grogner d’un air qui se veut menaçant, mais du regard il lui dit de cesser. Il ne voudrait pas que cette pauvre petite qui s’est fait trompée passe sa rage sur sa pauvre Clochette qui commence à peine à se remettre de son errance. D’une voix joyeux il s’exclame « Et bien, et bien, la dernière fois que nous nous sommes vous vous vouliez me mettre dans votre lit et maintenant voilà que vous débarquez de je ne sais trop où avec une lame pour je suppose… me menacer ? » Son cher pistolet ne lui servira malheureusement pas à grand-chose dans ce cas là et il n’est pas de bon ton de boire un thé dans une telle situation. Pourtant il ne s’inquiète pas, après tout, elle n’est qu’une femme qui se veut menaçante. Voilà tout. « Cependant je ne vois pas en quoi vous perdez au change, je suis un aussi bon amant que mon frère, si ce n’est plus et il vous aurez tué. Ne pensez pas que vous êtes la première sidhe qu’il aura mis dans son lit et tuer. » Un bien mauvais défaut qu’à son frère. A ses pieds Clochette se met à gémir, elle ne sait pas quoi faire, alors elle tourne en rond. Pour sa part il n’essaie même pas de s’extirper. A quoi bon ? Un faux geste et sa gorge sera coupée. « Si vous voulez qu’on discute je vous propose que vous retirez votre jouet. Si vous voulez me tuer vous l’aurez fait depuis longtemps. »

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Syrianael
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MessageSujet: Re: L'orgeuil n'a pour autre miroir que l'orgueil [Gabriel]   L'orgeuil n'a pour autre miroir que l'orgueil [Gabriel] EmptyMer 5 Sep - 8:23



✖L'orgeuil n'a pour autre miroir que l'orgueil✖
« Si je voulais te tuer tu serais déjà mort »

On peut rire et plaindre ceux qui se croient tout-puissants. Parce c’est pour eux que la chute sera la plus rude…si on les laissent en vie du moins. Bien sûr Syrianael ne compte pas tuer cet insolent incube…parce qu’Ivy l’aime et que sa mort la détruirait, une chose que la belle rousse n’est pas prête à faire. Sa colocataire est un rayon de soleil dans les ténèbres du no man’s land et elle en à plus besoin que toute sa fierté. Alors non elle ne le tuera pas mais son acte restera un avertissement. On ne plaisante pas avec RedSnow. On ne rit pas aux dépends de Syrianael. Lui révéler sa vraie nature ? Pourquoi pas…ce n’est pas comme s’il pouvait la révéler aux yeux du monde. Pas avec ce qu’elle sait sur lui. Ce ne serait rien d’autre que du suicide et bien qu’elle ne connaisse que peu l’incube, Syrianael se doute bien que ce n’est pas son genre.

Avec un sourire affable, elle resserre l’étau autour de la gorge de Gabriel et se rapproche imperceptiblement. Ses pieds reposent toujours légèrement en équilibre mais elle n’en ressent strictement aucune douleur. Habituée à rester des heures dans une position inconfortable ce ne sont pas quelques minutes qui la feront frémir. Le vent souffle l’une des mèches rouges échappées de son chignon en direction de la nuque de l’incube jusqu'à ce qu’elle l’effleure. Qu’il prenne ceci pour une invite s’il le souhaite cela n’a que peu d’importance. Ses charmes ne sont de toute façon qu’une autre manière d’atteindre son but pour Syrianael. Se perception de la beauté comme du monde s’en trouve tronquée…ou étonnamment clair selon les points de vue.

Un mince soupir lui échappe soudain. Comment la pure et si belle Ivy peut être tombée amoureuse d’un homme au cœur si noir ? Syrianael n’a jamais compris pourquoi la gente féminine semblait trouver les criminels si attirants. Elle, au contraire avait toujours admiré de loin les jeunes hommes aux sourires doux qui tentaient de répandre la joie autour d’eux. Certes elle ne les avait jamais abordés…elle-même était bien trop sombre et souillée pour préserver leur innocence. Voila pourquoi elle continue de fréquenter des hommes aussi monstrueux qu’elle. Parce qu’elle ne saurait être déçue. Mais c’est également la raison qui fait qu’elle n’essayera jamais d’avoir des enfants. Elle fait pourtant partie du minuscule pourcentage des sidhes fertiles. Mais ça ne changera rien.

Jamais Syrianael ne fera subir à la chair de sa chair ce qu’on lui à fait à elle…la cruauté ne fait pas partie de ses défauts…pas encore du moins. En entendant la phrase pleine de dérision et de sarcasme dont use le jumeau de chapelier, Syrianael ne peut s’empêcher de sourire. Quelle serait sa réaction s’il savait ? Quels mots franchiraient sa gorge s’il apprenait la vérité ? Qu’importe…il saurait bientôt…et là elle pourrait réellement s’amuser. D’un geste souple elle se colle contre le corps de l’incube et susurre.

-Ce jour-là était une erreur cela me semble évident …


Puis elle murmure plus doucement pour elle-même

-De toute façon je ne lui ferais jamais l’affront de tenter de te séduire…je ne suis pas voleuse.

Elle penche la tête sur le côté avant de sourire.

-Une menace ? Pas vraiment, un avertissement dirons-nous…si c’était une menace vous auriez déjà perdu deux de vos doigts pour que je sois bien sûr que vous ayez perçus le message…mais ne vous inquiétez pas je ne suis pas assez mesquine pour faire cela à cause d’une banale histoire d’usurpation d’identité…pas encore du moins.


Sa voix baisse d’une octave pour se retrouver sourdement menaçante. Bien sûr elle n’est pas certaine que Gabriel y fasse attention, en effet il semble tenir les femmes en une très basse estime. Mais ce jeu-là peut-être le plus délectable du moins qu’elle fait bien attention à ne pas s’y perdre. Jouer la faible femme ne serait pas un problème en temps normal…mais avec ce que lui à confirmé l’un de ses nombreux informateurs elle ne peut pas se le permettre. Ivy est en jeu et Ivy est tout…mais cela n’est pas forcément obligé de l’empêcher de s’amuser…pas tout de suite… Un rire lui échappe soudain.

-Mais justement. Je sais bien que vôtre frère peut prendre grand plaisir à tenter de détruire les pauvres femmes prises sous son charme et c’est loin de me déplaire…il se trouve que je m’ennuie grandement ces derniers temps et que je cherche un adversaire à ma hauteur…adversaire qu’il pourrait être.

Mais le ton méprisant qu’il emploie ne l’aide pas à réfréner sa colère… Alors d’un geste souple elle resserre son étreinte jusqu'à sentir le métal froid de sa lame fendre légèrement la peau de sa victime. Quelques gouttes de sang si sombre dans la nuit viennent se poser sur sa main sans qu’elle tente seulement de les enlever. Puis elle retire doucement l’une des plumes rouges qui font sa signature et la dépose doucement dans la main de l’incube. Impossible alors de ne pas reconnaitre Redsnow, l’assassin aux cheveux rouges. Soudain elle prend une voix de femme-enfant à la fois rieuse et cruelle.Une voix qui donne des frissons et qu'elle n'utilise que lorsqu'elle veut donner du poins à ces mots.

-Effectivement…si j’avais voulu vous tuer…Vous seriez déjà mort

Puis d’une voix douce elle souffle sa dernière perfidie.

-Mais je ne pourrais pas faire ça à ma colocataire…Ivy vous aime beaucoup savez-vous ?


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Gabriel Sheytan
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MessageSujet: Re: L'orgeuil n'a pour autre miroir que l'orgueil [Gabriel]   L'orgeuil n'a pour autre miroir que l'orgueil [Gabriel] EmptySam 15 Sep - 11:12



✖ L'orgeuil n'a pour autre miroir que l'orgueil ✖
« Penses-tu vraiment me faire peur gamine ? »

Un sourire carnassier se dessine sur les lèvres, elle n’aurait pas dû. Non jamais. Là mêler dans la conversation, oser souiller sa personne en prononçant son nom, elle qui fait partie de cette race de tarés. Il y a des choses que l’on ne doit pas toucher, ni même effleurer, sans craindre son courroux. Faible par rapport à bien des habitants de Wonderland, il est pourtant craint et méprisé à la fois. Certains oseraient même le ramener au rang d’humain pour sa fourberie et sa manière de posséder le pouvoir malgré ses incapacités de détruire de ses mains la vie qui coulent dans les veines. Elle n’aurait point dû. « Excellssiore. » Une petite fiole tombe sur le sol. Le vent veut s’y attaquer, mais rien n’y fait, tout bouge, mais pas cette fiole. L’odeur s’élève vers sa victime. Elle s’infiltre dans cette fille, cette sidhe qui ne sait même pas utiliser les escaliers. L’effet n’est pas immédiat. Le vent veut protéger celle qui le contrôler, mais non rien à faire, le vent n’a aucun effet dessus, aucune intempérie n’a d’effet dessus. La magie est bien trop fière pour se laisser faire par le commandement de la nature. Il ne dit rien. Il la laisse faire sa fière. Déblatérer ses stupidités. Voilà il déteste parler avec les femmes, peu sont dignes de mener une conversation avec lui. Elles sont bien trop fières ou bien trop stupides pour qu’il puisse avoir une conversation d’égale à égale avec elles. Probablement lutte-t-elle. Ils essaient tous de lutter quand ils ne choisissent pas. Cependant cela effet, lentement, mais avec une sûreté tout à fait fascinante, le poignard se détache pue à peu de sa peau, ne laissant plus qu’une fine ligne disgracieuse rouge. Il ne veut pas le contrôler, de toute façon il en serait bien incapable. Il a simplement annihilé – pendant un temps du moins - tout désir destructeur. Un moyen de défense bien pitoyable, mais qui lui a sauvé la vie bien plus de fois qu’on pourrait le penser.

Il pourrait fuir, partir au loin, mais il se contente de sortir tranquille son pistolet. Il fait tourner le barillet pour vérifier qu’elle est bien chargée. « Bien mademoiselle qui ne sait pas prendre les escaliers, maintenant que nous sommes à armes égales je pense que nous devons avoir une petite conversation. » Un ton joyeux, enfantin, qui pourrait presque paraitre déconcertant en une telle conversation. Il pointe son arme sur le front de la belle demoiselle et fait mine de tirer. Pourtant il n’appuie pas sur la gâchette, cela serait inutile et puis il n’aime pas tuer, aussi étrange que cela puisse paraitre. La mort n’est pas amusant, elle est nécessaire, voilà la différence entre lui et cette gamine bien trop stupide. « Je n’ai que faire des sentiments d’une serveuse. Par contre de ses relations si. Il se pourrait fort que je la renvoie pour avoir le mauvais goût d’avoir une trainée pour colocataire. » Il baisse son arme. Un signe de faiblesse ? Probablement, mais il n’en a que faire. Il ne cherche pas la mort. Il ne veut pas non plus que cette fille soit au courant des sentiments qu’il éprouve au sujet d’Ivy et n’aime guère le ton perfide qu’elle a osé employer pour avouer à demi-mot l’amour que pourrait lui porter l’élue de son cœur. Un sourire moqueur se dessine sur ses lèvres. « Bien. Vous m’avez fait peur. Très peur. Je peux vous l’assurer, maintenant vous voulez bien me laisser partir tranquillement, je n’aime guère perdre mon temps. Surtout avec les nombreuses trainées qui n’ont qu’en tête de coucher avec mon jumeau. De toute façon il ne voudra pas de vous. Vous n’êtes ab-so-lu-ment pas son genre. » Il penche la tête sur le côté, elle était peut être belle, mais en regardant de plus prés elle est le genre de beauté tout à fait bonne à rendre les autres femmes jalouses et à faire fantasmer les hommes. « Le mien non plus en fait. » La remarque est sortie seule, avec une spontanéité asse effrayante.

Bon. Il avait doublement perdu son temps en fait. Non seulement il avait essayé de coucher avec une fille qui n’était pas son genre. (Voilà comment il se retrouvait le matin aux côtés d’une femme qui n’avaient en rien le charme de celle qu’il pensait avoir rencontré la nuit précédente). De plus voilà que la femme en question, qui après une entrée des plus étranges, l’avait menacé et avait fait annulé son rendez-vous. Voilà bien une chose qu’il détestait. Cependant il pouvait essayer de le rattraper et de ne pas tout perdre. « Les effets du thé vont bientôt cesser d’agir… Je pourrais partir. Sauf que vous semblez être le genre de personnes agaçantes qui a besoin des autres pour survivre et ne peut supporter la solitude. Si nous devons donc nous supporter l’un l’autre, je suis prêt à vous expliquez comment coucher avec mon frère. Bien entendu la valeur de mes conseils dépendra de ce que vous êtes prête à m’offrir et ma vie n’est pas une valeur marchande valable. » Il aime les monologues et les profits. Probablement son côté égocentrisme qui ne laisse place à personne l’idée d’essayer même de le couper et ceux qui essaient se font tout simplement ignorer. N’importe qui ne peut devenir futur maître du no man’s land après tout…

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