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 Serena Nightly

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Serena Nightly
Serena Nightly
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MessageSujet: Serena Nightly   Serena Nightly EmptyMar 25 Sep - 22:22

Serena Nightly

«Nul n'a jamais pensé à faire une propre citation de la citation.
Je serai donc la première. »




Mon nom ne vous dit rien ? Je n'en suis guère étonnée, je suis plus connue sous le nom de l'esprit frappeur. Maintenant c'est vous qui vous étonnez, oui je suis une humaine, mais modifiée par la magie des sorciers de 22 ans. Ah ? Vous m'auriez donné 19 ans ? Cela arrive souvent ne vous en souciez pas. J’appartiens aux chasseurs de primes et j'en éprouve une certaine fierté. Mes activités ? Et bien je suis une chasseuse de primes. Cependant, ce que j'aime le plus chez moi c'est que je peux traverser la matière. Si je suis de votre camp ? Et bien pour ma part je suis neutre, mais hait les sorciers. Hum. Une dernière chose à savoir ? Ah oui ! J'habite l'asile abandonné et je suis incarnée par Deborah Ann Woll . Vous avez fini vos questions ? Je peux vous tuer maintenant ?





By l'auteur de la fiche
Comment suis-je ?




Comment suis-je

Cette phrase résonne et elle inclue des réponses
Loup loup loup

qui varient en fonction de la lumière. Telles les facettes d'un joyau que l'on aurait brisé
Loup loup loup

en morceaux. Ce qu'il y a d'étrange c'est que, voyez-vous,
loup loup!

ils sont éparpillés le long d'une route de terre
REGARDE, loup, loup!

de manière très méthodique. C'est comme si..
retourne-toi loup, loup, LOUP!!

comme si..
le le le le

quelqu'un les y avait déposés.
LE CHASSEUR!!




Nightly..Night, comme dans nuit, dans noirceur, quel comble.
Elle se l'est répétée maintes et maintes fois devant le reflet d'un visage. Son visage.
Il était cassé, le miroir, et son reflet aussi donc ; les délimitations du verre n'avaient rien d'artistique pourtant elles conféraient à sa silhouette une impression similaire à celle que Serena s'en faisait. Brisée. Il n'y avait rien d'autre dans le creux de ses yeux bleus qu'une totale insécurité.
Le cadre de ses cheveux longs sur sa peau, laiteuse, était un surcroit de ce sentiment fantômatique ; grande perche immobile, interdite à la vue d'elle-même et qui attend, qui semble presque espérer que quelque chose d'inconscient surgisse sur ces mains, ces jambes, ce ventre et ces hanches trop plates, pour répondre à sa question.
Mais non.
Alors, au lieu de se demander -à haute voix cette fois-ci- ce qu'elle pouvait bien être, elle ne faisait que murmurer entre ses lèvres pâles :
"Peut être viendront-ils. Au final, peut-être qu'ils viendront."
Il était impossible de passer outre ses sursauts, son grand corps sur le qui-vive et dont le simple bruit de talons qui claquent suffisait à la faire déguerpir. Après tout, les gens devinent qui vous êtes, alors même que vous, vous ne le savez pas. Toujours, ils devinent. Si ce n'est maintenant, ce sera plus tard.
Malgré son chaste physique, elle n'avait rien de la jeune fille candide d'autrefois . C'était un constat aussi effroyable que l'était son regard, devenu exorbité durant un millième de seconde au doux nom émis de : 'sorcier', et qui vous transperçait, un peu comme on vous embrocherait au point de vous tenir en l'air par les tripes.
Elle avait peur, de tout, elle se serait mise à ramper dans la frange s'il l'avait fallu...Serena était ainsi faite : capable de n'importe quoi, guidée par la crainte. Voilà pourquoi la vocation de 'chasseur de primes' lui fit oublier, un temps, qu'elle pouvait être traquée à son tour. Elle fut formée à cet art par un être qui - et c'était une première- ne lui voulait pas de mal.
La notion de confiance était une esquisse qu'elle dut, elle-même, effacer à plusieurs reprises pour lui donner une forme à peu près convenable. Reina lui apprit à tracer ses propres lignes. ( Bien que Serena préférait à cela les dessins colorés de sa route personnelle, solitaire certes, mais remplie d'une complexité en deux dimensions. ) Si je vous explique tout ça, en dehors du contexte de sa biographie, c'est car il s'agit d'un point phare, essentiel de sa transformation mentale -ou psychologique, selon la gravité de son humeur.
Il arrive qu'une personne ait ce pouvoir. Le pouvoir de prendre votre crainte et de changer le cours de sa rive, pour la déverser vers des émotions que l'on pourrait qualifier d'antagonistes, s'il n'y avait eu le point commun de la survie. Survivre...puis plus encore : se relever fièrement et oublier la noirceur de l'avenir, faire ainsi de son futur une rage que l'on expie sur le dos de complets inconnus. Cela permet, malgré l'indifférence qu'on leur accorde, de nous sentir; enfin, un peu utile. Éliminer pour exister, et n'avoir de scrupules que pour le passé. Être téméraire, s'exposer aux risques, faire de ses rêves un panel que l'imagination ouvre à la manière d'un éventail, tandis que la main de Serena, celle-la même qui , d'une allégation du poignet, tranche la gorge d'un homme, accompagne le geste de toute une vie...la sienne, au moment d'éteindre celle de l'autre.
N'est-ce pas, en un sens, devenir aussi tordu que ses propres bourreaux?

C'est déstabilisant de comprendre, tout à coup, que la méchanceté ne remplit pas entièrement le fond d'une balance mais qu'elle s'y retrouve lâchée avec plus ou moins de générosité dans la coupelle - qui tremble alors de se retenir, qui prie même! Pour ne pas céder sous le poids du malin.
Mais il est trop tard. Pour Selena, il l'est, sans doute. C'est que...comment dire, les âmes semblent peser lourd.





Because it's my story




L'existence est un parcours dont la raison est inconnue.

Tôt ou tard, que cela soit dans cent, mille ou un millions d'années, il faudra mourir. Et, certes, vous aurez vécu fort longtemps, vous aurez gagné en puissance et en reconnaissance, vous vous sentirez inébranlable... jusqu'à ce qu'une jeune femme rousse, lassée de tout, et qui n'a pourtant parcourue que vingt ans (qu'est-ce que vingt ans en comparaison des siècles que vous avez traversés, fier, assuré ? rien, tellement rien..) ne vous tienne en joug de sa lame et ne vous tue. Votre corps, ainsi entretenu, s'écroule....lamentable. Quant à vos proches, ils s'y accommoderont (ils n'auront guère le choix.)
C'est à ce moment, précisément, que le sens de la vie devient une barrière. Au point que les histoires, les révolutions, le pouvoir -surtout le pouvoir- ne soient plus qu'une goutte d'eau dans l'océan de l'univers.

Les ondulations qui se forment ne changent jamais le cours des véritables grandeurs.

Qui a-t-il donc de malheureux à être inculte et ignorant? Lorsque l'on sait que, cultivé ou pas, nous finirons tous un jour d'être.
Que cela soit du monde et des frontières, des races, de l'amour, des infortunes et tant et tant..

Qui a-t-il de malheureux à cela?
Je veux dire, peut être est-ce la raison de notre venue : la recherche, constante, du bonheur. Peut être suffit-il de tracer sa route juste avec un sourire pour profiter du temps prêté, en offrande, en cadeau, en remerciement ? Peut être.

"L'oeil est la lampe du corps. Si ton oeil est en bon état, tout ton corps sera éclairé;
mais si ton oeil est en mauvais état, tout ton corps sera dans les ténèbres. Si donc la lumière qui est en toi est ténèbres, combien seront grandes ces ténèbres!
Nul ne peut servir deux maîtres. Car, ou il haïra l'un, et aimera l'autre; ou il s'attachera à l'un, et méprisera l'autre. Vous ne pouvez servir Dagnar et autres... Serena, nous ferais-tu l'honneur de continuer?"

Elle acquiesça, docile.

"C'est pourquoi je vous dis: Ne vous inquiétez pas pour votre vie de ce que vous mangerez, ni pour votre corps, de quoi vous serez vêtus. La vie n'est-elle pas plus que la nourriture, et le corps plus que le vêtement?"

C'était un jour de messe. Le petit village reculé de L'Eden l'était aussi, en apparence. Car les gens avaient beau prêter allégeance, avec leurs jolis discours et leurs belles sérénades, c'était un fait : des enfants disparaissaient parfois.
Il se disait dans l'ombre des choses affreuses, des choses à vous faire croire que, en dehors de l'Eden, existaient d'autres êtres : tous maléfiques -tous, sans exception.
Le vieux sage n'aimait d'ailleurs pas que l'on en parle. Parler de l’extérieur était comme parler du malin. Il préférait réciter les versets de Dagor et Gewenn...et Emig et Fern, la paume de sa main levée en l'air pour sanctifier la place où il se trouvait et peut être aussi, qui sait, illuminer ces pauvres pêcheurs de bambins.
Serena était l'une des meilleures élèves, assidue et calme, elle ne se posait pas beaucoup de questions. Elle se disait que cela ne servait pas à grand chose de s’interroger, puisque les dieux avaient réfléchi pour éviter aux humains de réfléchir. Et puis, elle avait tout ce qu'elle voulait, ici, dans le village. Ses amis, bien qu'effacés, étaient gentils. Quant à ses parents, ils étaient de bons parents : aimants, attentionnés mais stricts, il arrivait même, parfois, qu'ils la laissent se coucher à onze heure du soir.
Cette morne routine enfantine, qui aurait rendue certains malheureux, seyait à merveille à Serena. Elle pouffait, discrète, sa petite tête de rouquine penchée en direction de ses trois uniques poupées : Grâce, Boutonne, et Esprit ; en réalité la seule véritable représentation de l'amour qu'elle portait envers autrui. Le dogme de son parcours était sectaire, mais il la rendait rayonnante. Véritable paradoxe, triste surtout.

Dans cet univers millimétré, les marginaux n'avaient pas leur place. Non, ils glissaient contre les murs, dans l'ombre ; tandis que la lumière orange d'une fillette de onze ans ricochait d’édifice en édifice, brique contre brique, menaçante en un sens car elle était capable d'éclairer ceux qui voulaient rester tapis. Serena ne se doutait pas que des yeux la regardaient, autre que ceux de ses parents, du vieux sage, des jeunes enfants, de l'épicière et du chat discret de l'artère centrale. Ils étaient un nombre incalculable cette fois, mais bien réels. Ces yeux là n'étaient pas braqués sur elle, en un sens, mais survolaient plutôt les corps à la manière d'une sonde venue faire état de lieu, avant de ravir et de se retirer sans un bruit.

C'est une semaine avant l'anniversaire de ses douze ans, qu'elle fut prise. Terme imagée, peut être et cru mais ce fut aussi douloureux que l'aurait été un viol. Brutal, sans que l'on sache ce que signifie, faire, toucher, connaître.
Non..elle ne connaissait pas.

Et dans les circonstances qui allaient suivre, elle aurait préféré rester ignorante....

- - - - - - - -

La première est Grâce. Elle ne bouge pas beaucoup, mais elle est jolie. Dans sa robe de dentelle, et ses pieds nus. Elle est la seule à ne pas être chaussée. Elle pouvait paraître pouilleuse, avec ses cheveux lâchés de la sorte pourtant...
Pourtant, elle est Grâce. Sensible, fragile, qu'un souffle de trop viendrait à briser. Voilà pourquoi ses chevilles, ses poignets liés, étaient un cauchemar...
Un cauchemar. Elle inspire, son corps est perdu de ne pas sentir la douceur habituelle de ses draps. Sur ses yeux, un bandeau, derrière elle, le lourd grincement d'une porte que l'on ouvre.
Elle ne dit rien, elle ne saurait émettre le moindre mot.
Elle ne comprend pas.
Comment.
Comment?
Comment expliquer, plus encore, exprimer : l'inconnu.
Serena sursaute, frissonne soudain. Des doigts touchent ses bras, ses jambes, de façon très mécanique. Puis, elle entend le bruit.
Pas un bruit, non. LE bruit, le seul qui marqua le début de ses délires et de ses peurs :
tap tap, des chaussures à gros talons, qui claquent contre le sol froid et aseptisé..du moins eut-elle le sentiment qu'il l'était. Comment put-elle le savoir.
De nouveau : comment.
Comment?

"C'est la.....?"

"Huitième." répond très vite une voix....de femme..peut être? Serena est trop sonnée pour en être certaine.

Tap, tap, il avance, déplace une mèche des cheveux roux de la fillette. Il défait le noeud du bandeau.
Un homme en apparence jeune -et le terme 'en apparence' prend, dans cet univers, tout son sens- ne s'attarde pas une seule seconde sur le regard perdu de Serena - cette dernière tentant, vainement, de focaliser sa rétine affolée par la lumière.

"Il faudra qu'elle mange. Un sujet en carence est un sujet qui donne de mauvais résultats. Je veux aussi qu'on lui coupe les cheveux, ce sera trop d'entretient."

"Très bien, et dans quel groupe la mettons-nous?"

L'homme recule, penche sa tête sur le côté....comme s'il jaugait Serena...Non, comme s'il était capable d'une telle chose. Pourtant, c'était impossible?
Personne ne pouvait faire cela, personne.

"Le deuxième, nous appliquerons les tests demain. Elle m'a l'air solide."

Puis il s'en va, tandis que Serena commence, petit à petit, à emerger. A s'extirper de cette sensation de rêves, ankylosés, retournés. Elle en vient alors à comprendre que cet inconnu ne s'en va pas vraiment, mais qu'il se rend juste à quelques mètres de là. Son cerveau se met en branle, à la manière d'une machine depuis très longtemps rouillée. Et alors, l'univers, qu'elle pensait naturellement silencieux, lui assène le coup de grâce. L'horreur hurle à ses oreilles. Explose en une cacophonie insoutenable.
Des enfants. Ce sont des enfants qui crient, qui pleurent, qui gémissent, qui prient qu'on vienne à les délivrer. Un nombre incalculable d'enfants enchaînés à leur chaise, attendant sans le savoir encore, qu'un seul homme, tap tap tap providence dans le chaos, ôte les bandeaux recouvrant leur yeux et leur rende la vue.
Sur l'enfer.
Le choc de cette vérité s'écrase contre la belle rationalité de toute son existence. Chez elle, le bonheur et les dieux. Les yeux écarquillés, la bouche bée, elle manque d'oxygène. Ne respire plus. Croit mourir, deux, trois fois d'affilés, au point de ne pouvoir en supporter davantage et que tout son petit corps d'enfant, meurtri, se torde dans l'intention de vomir -plus encore, désobstruer ce qui lui troue la gorge. Sous les assauts de ses hauts-le-coeur, elle sent ses chaines se défèrent, la pression migrer pour se nouer autre part..dans la région de son estomac par exemple, tandis que des mains l'attrapent et la traînent telle une vulgaire poupée de chiffon.

- - - - - - - -

La seconde est Boutonne. Nom atypique mais qui lui sied à merveille. Boutonne n'est pas moche, mais pas jolie non plus. Boutonne est étrange. Elle a les cheveux coupés court et des vêtements simples. Son visage blême a rebuté bon nombre de petites filles mais voilà....il y en a qui sont plus robustes, qui ne craignent pas cela.
Boutonne aime bien l'extérieur, ce pourquoi elle est malheureuse ainsi enfermée. Les murs sont austères, la lumière froide et impersonnelle. Elle n'est pas la seule. Elle le sait mais, depuis plusieurs heures, elle n'arrive pas à garder sa tête droite. Son visage est fourré entre le creux de ses bras croisés. Elle veut mourir. Elle le veut vraiment. Et rejoindre Emig. Elle imagine une main de mère caresser sa joue, redresser un peu sa face, blême, réchauffer sa peau et l'autre lui tendre le pain et l'eau. Elle délire, tout simplement.
C'est pourquoi elle ouvre la bouche et avale ce qu'on lui tend, sans se poser de question. Elle entend, murmure lointain, dans le brouillard de ses chimères..

"Elle mange ?"

"Oui. Mais je sais pas, tu crois qu'elle tiendra le coup?"

"La ferme vous deux."

"Ca te dérange pas qu'elle meurt ?! Arrête de me dire de la fermer!"

"Si elle meurt elle sera pas la première, ni la dernière"

"Espèce de co.."

"Chut taisez vous! Je crois qu'elle bouge.."

En effet, Serena bouge ; du moins, selon son avis, elle croit plutôt tanguer comme si elle s'était trouvée dans la cale puante d'un bateau..car l'endroit pue, oui, elle en est convaincue. Tandis qu'elle cligne des yeux, elle sent deux petits paumes froides lui tenir la tête. Elle se serait levée d'un bond félin, chose qu'elle ne savait que trop bien faire -elle était ainsi, calme mais bondissante- mais, dans l'état où elle se trouve, c'est juste un frisson qui traverse sa colonne vertébrale.
Elle a froid, horriblement froid.

"He ho, dis, tu m'entends?"

Elle acquiesce, à sa propre surprise.

"Bien..repose-toi, tu crains rien pour l'instant. Je vais rester à côté de toi, d'accord?"

Nouvel acquiescement, et le bruit d'un postérieur qui se cale pas très loin. C'est assez pour Serena, qui reste ainsi, entre deux eaux, pas vraiment fraîches.

"Jules, pourquoi tu fais ça? Elle y passera, tôt ou tard."

"Je sais pas...elle a vraiment l'air innocente, tu comprends?"

"C'est pas bon ce que tu fais. Tu devrais pas."

"La ferme vous deux, et dormez."

- - - - - - - -

Au moment culminant du réveil, tout ce que vous avez appris depuis votre naissance devient une belle ineptie. A tel point que vous ne pouvez plus distinguer ce qui est vrai de ce qui est faux. Avant, Serena vous aurait expliqué que le matin était synonyme du chant des oiseaux et de cet horizon, pas tout à fait orange, mais pas tout à faire jaune non plus, qui s'étire, se déforme, rend le paysage vibrant de beauté. Mais dorénavant, collée à la crasse et à la moisissure, le matin est le commencement des angoisses, lorsque l'entrée ouvre sa gueule fétide pour vous recracher dans les griffes de véritables monstres. Et, hormis le début du calvaire, rien ne vous dit qu'il s'agit du matin. Votre corps le ressent juste comme tel, c'est tout.

Evidemment, le premier matin est le plus horrible. Votre mémoire n'étant pas encore habilité à changer ses souvenirs, Serena s'est imaginée dans sa chambre. C'était naturel, agréable. Puis, une minute fut suffisante, pour lui rappeler où elle se trouvait. Et ce fut atroce, car aussi douloureux que la première fois en ces lieux, aussi douloureux que de comprendre que des inconnus vous avaient kidnappé, vous et d'autres.
Car vous vous rappelez.
Voilà pourquoi, ainsi prostrée, Serena tremble. Elle se dit, évidemment : pourquoi ?
Puis : pourquoi moi?
Et enfin : qui?
Qui donc sont-ils, ses bourreaux ? Naïveté désopilante, pourtant, lorsque l'on vit ainsi, toujours à être convaincue que le bien se situe dans le coeur de chacun, c'est une terrible question que l'on se force à se poser. Et elle ne tarda pas à en connaître la réponse.

- - - - - - - - - -

"Tu ne bouges pas."

Elle est grande, belle et semble dangereuse, comme une plante vénéneuse. Ses yeux, pourtant, ne trahissent qu'un profond ennuie. Elle s'éloigne de Serena et rejoint un petit groupe de jeunes gens. Cette dernière se soumet à cet ordre, par automatisme. Ou alors, parce qu'elle est clouée par la peur. Elle jette un coup d'oeil furtif à ses côtés, gauche..droite, d'autres enfants se tiennent exactement de la même manière pourtant ils semblent .....différents. De la détermination, pour certains, une indicible frayeur, pour d'autres, et puis, ceux qui ne comprennent pas, ceux qui sont comme Serena.
Elle frissonne, inspire profondement. Les mèches de ses cheveux trop courts lui piquent la nuque. Elle veut s'enfuir. Pourtant, une toute petite voix lui demande de ne rien faire d'idiot alors elle obéit.
Obeir, c'est la seule chose pour laquelle Serena est douée.
Subitement, après une brève concertation, le groupe d'adultes se sépare. Chacun se présente devant un des enfants et puis....
Choc. L'homme en face de Serena a tendu sa main, murmuré quelque chose et au même moment, les jambes de Serena ont cédé. De manière si soudaine, qu'elle ne peut retenir une exclamation de stupeur. Elle n'a pas le temps de se remettre de ses émotions, pourtant. Trop de choses affluent sur elle, sans qu'une quelconque notion de temps n'interfère. Rien. Tout. Du pareil au même. Elle se tient sur elle-même, ou non, plutôt, trouve appuie sur son propre corps pour parer à la douleur qui s'empare progressivement de chaque parcelle de sa peau. C'est comme, se trouver dans un four et ne sentir la chaleur qu'au fil des minutes: mais les minutes n'étaient pas l'échelle... Elle n'arrive pas...rassembler..ses pensées. A sa propre surprise, elle se tient la bouche pour retenir une violente quinte de toux, et le monde reprend peu à peu place dans l'univers, dans la pièce, sur ce sol glacial.
C'est d'insctinct qu'elle porte son regard sur ce qui l'entoure pour se rassurer...piètre erreur. L'endroit est un tombeau. Un tombeau. Pour quelques corps d'enfants devenus sans vie. Serena vacille, ouvre ses poings pour couvrir son visage et espérer oublier.. avant de constater, avec stupeur, que ses mains sont tachées de sang...de son sang.
Tandis qu'elle reste immobile, éberluée à la vue de ses paumes rouges devenues tremblantes, des gens discutent, d'autres encore s'activent pour 'nettoyer les lieux." Nettoyer. Un terme insoutenable. Serena ne comprend pas grand chose, mais elle sait au moins une chose : la rage. Une véritable haine qui s'empare de son esprit -et non pas de son corps. Voilà pourquoi, la vision de ces petites silhouettes recroquevillées, traînées sans précaution aucune, sans la moindre considération lui fait l'effet d'une violente claque.
Comment....Comment pouvait-on être à ce point...
non...
c'était impossible..

"non" elle le murmure, d'abord.
Puis, contre toute attente.
"NON!" un cri qui, dans la salle froide, résonne dix fois plus fort. Mais les adultes n'en ont que cure. Serena se sent presque assez animée pour se redresser...oui, d'ailleurs, elle se relève, folle de rage.

"DE QUEL DROIT!CO..COMMENT POUVEZ VOUS...JE..DE QUEL DROIT!"

Et l'un des plus jeunes adultes de l’assommer, d'un simple mouvement de se main droite. Serena s'écroule alors, sans que personne ne l'ait pourtant touchée.

- - - - - - - -

"C'est atroce, ça va le rester, tu sais. Tu peux que te résigner. On passe tous par une phase de rébellion. Mais on finit par comprendre. On est pas vraiment des êtres qui pensent, enfin, je veux dire, pour eux. On est des cobayes. C'est tout. J'aurai aimé que tu sois pas de ceux là, que moi non plus j'y sois pas. Mais maintenant, la seule chose à faire c'est abdiquer... Je sais pas, combien de temps encore, on sera ensemble dans cette pièce. Ils nous rangent comme ils ont envie."

"Ne dis pas ranger"

"Nan mais pour eux on est que.."

"Ne dis pas ranger, j'ai dit."

"Okai...désolé."

....

"Quel est ton nom?"

"Jules, et toi?"

"Serena, Serena Nightly"

....

"Cela fait combien de temps qu'ils te retiennent captif?"

"Je sais pas, je pense trois ou quatre ans. On oublie la notion du temps. Espère même pas fêter ton anniversaire. Et puis, franchement, vaut mieux pas compter les jours. Tu vas devenir folle sinan."

"Je pense que tu dois avoir dans les quinze ans, tu sembles plus vieux que moi."

"C'est possible...quelle importance?"

"C'est important."

"Pourquoi?"

"Parce que ça te gardera saint."

"Saint ? Jcomprends pas."

"Saint d'esprit. Tu sauras qui tu es, tu sauras que tu es quelqu'un."

"Je vois..mais je crois que t'as une trop grande estime de ta condition."

"J'ai juste une estime de moi-même."

"A quoi ça te sert, tu vas mourir dans ce bâtiment de toute manière."

"Je ne mourrai pas, pas ici."

"C'est ce qu'on croit au début mais.."

"Je ne mourrai pas."

"Okai okai."

......

"Jules! Jules est-ce que ca va?!"

"Oui, t'inquiète, ca va..c'est juste...ils ont pas lésiné sur les sorts."

"Appuie-toi sur moi"

"Pas la peine je..."

"Appuie-toi."

"Okai.."

"Repose-toi un peu, nous parlerons plus tard."

"Ca va déjà mieux."

"Jules?"

"Serena?"

"A ton avis, pourquoi est-ce qu'ils nous font ça?"

"Ils se posent pas la question.Ils le font ....ils ont envie de le faire. On est à Wonderland, tu sais."

"Wonderland?"

"....Tu connais pas le nom de notre monde ?"

"Notre monde ?"

"Je vois..j'ai beaucoup de choses à t'expliquer."

....

"Je me demande, est-ce que quelqu'un est déjà sorti de cet enfer?"

"J'en sais rien. Ici, y'a beaucoup de jeunes. Mais je suppose que non."

"Pourquoi non?"

"Parce qu'on est pas des fantômes."

"Des fantômes."

"Je veux dire, on peut pas traverser les murs."

"Les murs sont plus dans notre tête, Jules."

"Voilà que tu recommences à déblatérer dans ton langage soutenu."

"C'est toi qui ne sais pas parler."

"C'est vrai."

"Mais j'aime bien ça."

".....Merci."

....

"Aujourd'hui est un jour spécial."

"Ah? Pourquoi?"

"C'est le jour de ton anniversaire."

"Qu'est-ce que tu racontes ? Tu le connais même pas!"

"C'est vrai, mais ça fait presque un an que nous nous sommes rencontrés"

"Comment tu le sais?"

"Je le sais, c'est tout."

"T'es sérieuse? Comment tu fais, pour t'en rappeler, des jours, des mois?!"

"Je compte."

"Tous les jours?!"

"Tous les jours, avant de me coucher. Vois-tu, je retiens le nombre. Aujourd'hui, c'est le cinq cents soixante-quinzième jour."

"Pas possible, tu bluffes!"

"Si tu le dis."

"Non..mais, hey attends, tu pourrais m'apprendre à les retenir?"

"Vraiment?"

"Vraiment. Au final, c'est ptétre pas si effrayant que ça de compter les jours."

....

"Serena!"

"Désolée, je.."

"Tais-toi, tout va bien, parle pas."

"Je voudrais..tellement être ailleurs."

"Je sais, Serena, je sais. Donne-moi ton bras....là, est-ce que tu as mal?"

"Mais pas toute seule.."

"Serena, concentre-toi s'il te plait, ton bras."

"Avec toi..."

"..."

- - - -

"Où est-il ?!"

"Chui désolée Serena, vraiment désolée."

Silence, puis un rire qui sort de la bouche de Serena. Mais un rire qui n'a rien de marrant.

"Non, non tu mens.. tu.. "

Elle se recroqueville, se relève, fait mine de frapper le mur, se ravise, se tient la tête, se recroqueville de nouveau. Le monde entier tourne.
Elle est dans l'autre sens, dans l'autre sens.
Finalement, elle prend une grande inspiration et ferme ses yeux. Elle tente de soupeser sa respiration, écouter les battements de son coeur. Avant de lâcher sa question.

"Comment?"

Sa voisine hésite. Elle a toujours trouvé que Serena était cinglée, du moins, plus cinglée que les autres. Mais elle a trop peur de sa réaction pour ne pas répondre.

"Ils...ils ont voulu passer à la vitesse supérieure, je suis sûre de rien..mais..."

"Dis-moi tout, vite."

"On était que deux. Tu sais que parfois on est plusieurs, parfois seul. Ils ont testé quelque chose mais.."

"Toi tu as survécu."

"O..Oui mais."

"Et tu es indemme"

"Je sais bien mais.."

"Alors il va bien."

"Serena je.."

"NE M'APPELLE PAS PAR MON PRENOM!"

Elle n'a pas senti la colère, avant que cette dernière ne pointe dans sa voix. Essoufflée, Serena toise sa voisine comme s'il s'agissait d'une simple ordure. Plutôt, comme si, elle, Serena, pouvait être mieux que cette jeune fille chétive, encore traumatisée par son expérience passée. Qu'importe, si elle avait souffert, qu'importe. Tout était de sa faute.
Même si ce n'était pas vrai, pour Serena, qui ressentait un besoin de laisser éclater sa rage, ça l'était. Après tout, comment Jules, grand gaillard, adorable, intelligent pouvait-il être....alors que cette...non. Non, nonnonononon.

"Serena il est mort je..je suis désolée."

- - - - - - -

La dernière est Esprit. Esprit a les cheveux pouilleux, car c'est une vieille poupée. Elle a pourtant les yeux brillants et le sourire posé. Esprit est une de celle que plus personne ne voudra, maintenant que sa propriétaire s'en est allée..
Six cents soixante jours, six cents soixante et un jours, six cents soixante et deux jours..les murs gris, le plafond gris, le sol blanc, parfois propre, souvent sale, toujours froid. Mais plus aucune émotion sur le visage de Serena qui n'était plus Serena. Elle était devenue autre chose. Une jeune fille, plutôt jolie, pas pour autant splendide. Surtout, impavide. Incroyablement impavide. Elle aurait pu mourir sur le carrelage que ses yeux seraient restés de marbre. Pourtant, elle subsistait. Elle ressemblait à s'y méprendre à la vermine. Celle que la semelle d'une chaussure ne peut écraser.
Alors, profitant de l'occasion, elle s'y collera, à l'intérieur des empreintes caoutchouteuses, attendant son heure.
Savez-vous comment?
En devenant la poussière sur votre veste, l'insalubrité contre la pan de l'entrée, un souffle contre votre cou très vite oublié. Elle deviendra banale, lassante, chiante. Plus encore, elle ne sera plus. Et c'est à ce moment, précisément, qu'elle se glissera dans la matière pour creuser dans la plante de votre pied, aspirer la sanie, se nourrir de la croûte et frayer son chemin vers la sortie. Vous ne sentirez rien, le plan sera subtile, la lenteur quasi immobile.
Vous ne sentirez rien, pourtant.
Pourtant.
Elle est partie.

- - - - - -

Serena regarde le ciel, entend la mélopée du vent et ses larmes..ses larmes coulent toutes seules. Elle s'agenouille à terre. Elle a l'impression de se rompre. Cette douleur, ces épreuves, ce temps passé alors que la sortie semblait si simple. Alors que d'autres sont encore enfermés. C'est la première fois de sa vie qu'elle chiale ainsi, à ce point, sa silhouette agitée de soubresauts interrompus.
Elle avait été à deux doigts......à deux doigts de baisser les bras. Mais une nuit, dans son sommeil, elle s'est souvenue..
Son village, le vieux sage. Tout avait été si distinct.
Elle s'était rappelée le livre posé, à droite du banc. Lisandre qui baillait aux corneilles. Le début de la messe, sonnant le glas des huit heures.
Le vieux sage avait lu jusqu'à ce verset :

"L'oeil est la lampe du corps. Si ton oeil est en bon état, tout ton corps sera éclairé;
mais si ton oeil est en mauvais état, tout ton corps sera dans les ténèbres. Si donc la lumière qui est en toi est ténèbres, combien seront grandes ces ténèbres!
Nul ne peut servir deux maîtres. Car, ou il haïra l'un, et aimera l'autre; ou il s'attachera à l'un, et méprisera l'autre. Vous ne pouvez servir Dagnar, et autres... Serena, nous ferais-tu l'honneur de continuer?"


"C'est pourquoi je vous dis: Ne vous inquiétez pas pour votre vie de ce que vous mangerez, ni pour votre corps, de quoi vous serez vêtus. La vie n'est-elle pas plus que la nourriture, et le corps plus que le vêtement?"

Ces phrases étaient d'une simplicité enfantine. "L'oeil est la lampe du corps. Si ton oeil est en bon état, tout ton corps sera éclairé;
mais si ton oeil est en mauvais état, tout ton corps sera dans les ténèbres. Si donc la lumière qui est en toi est ténèbres, combien seront grandes ces ténèbres!

Il suffisait de rester objective, en tout point. De regarder sans ressentir, ni tristesse, ni peur, mais avoir une confiance inébranlable aux détails qu'elle avait ignorés dès lors. Petit à petit, sentir alors son corps changer et être éclairée. D'une flamme. Magique. Liée aux expériences trop nombreuses.
Et surtout -surtout- toujours regarder. Toujours...pour ne pas sombrer.

C'est pourquoi je vous dis: Ne vous inquiétez pas pour votre vie de ce que vous mangerez, -qu'importe sa condition- ni pour votre corps,- qu'importe les douleurs physiques- de quoi vous serez vêtus.-et mentales- La vie n'est-elle pas plus que la nourriture,-elle était en vie- et le corps plus que le vêtement?-elle avait franchi un pas, au delà de son enveloppe corporelle."

Et donc, en dehors des murs eux-mêmes.
Ce n'était peut être pas très clair, textuellement parlant, mais aux tréfonds de son âme, ce fut la solution qu'elle avait omise de comprendre depuis tellement de mois, d'années.
Et voilà que dorénavant, elle était libre.
Libre.
Et qu'elle avait perdu la foi.




On la voit marcher. Elle a les cheveux longs et le visage pâle. Elle pourrait être magnifique, sublime pourtant il y a quelque chose qui fait qu'elle ne l'est pas. Elle a vingt deux ans, pourtant elle en fait dix-neuf. Comme si elle était une fleur dont la croissance fut altérée par on-ne-sait quel sordide lieu. Elle semble se méfier du plus petit bruit qui ne soit pas naturel, et ressentir le souffle de la brise d'une façon un peu trop rêveuse. Elle a l'imagination dans le sang, l'envie d'aventures sans dépendre des autres. Mais elle paraît se languir d'une amitié; qu'elle aurait laissée filer par peur.
En réalité, cette peur n'a de cesse de revenir la hanter. Décidément, elle ne changera jamais. Puisque Esprit fut la dernière.
Elle l'est devenue à son tour. L'esprit frappeur effrayé par la sorcellerie. Un fantôme tout à fait réel.
Je le répète : quel comble.






Votre pseudo

♦️ Age : 21 ans.
♦️ Comment as-tu rejoint le forum ? En cliquant.
♦️ Qu'en penses-tu ? Déjà, j'ai vu que le titre du forum était en français. C'est chouette, ça devient tellement rare que ça m'a attiré en fait (sans dec' /o) Sinan j'ose pas me prononcer pour le moment, mais ça a l'air super bien parti. Pi très joli design et j'adore les smileys. Serena Nightly 3406960028
♦️ Une requête ? J'ai faim.
♦️ Un double compte ? No
♦️ Code dans le règlement Ok by Lorleen
♦️ Un dernier petit mot d'amour ? Meow (c'est le cri du chat en rut.)


Dernière édition par Serena Nightly le Lun 1 Oct - 21:13, édité 40 fois
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Lorleen Ivanov
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MessageSujet: Re: Serena Nightly   Serena Nightly EmptyMer 26 Sep - 6:16

Bienvenue par ici jolie jeune fille. Très bon choix de Pv et surtout très joli début de fiche Serena Nightly 1122333325 Bon pour les petites modalités : Tu as deux semaines pour finir ta fifiche mais un délai pourra bien évidemment t'être accordé si tu es gentille avec nous (on aime la flatterie :red:) . Si tu as la moindre question, le moindre problème, nos boîtes mp te sont grandes ouvertes. Bon courage pour ta fiche et surtout amuse-toi bien parmi nous :hope:
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MessageSujet: Re: Serena Nightly   Serena Nightly EmptyMer 26 Sep - 6:27

Bienvenue sur le fo' zoli Damoiselle <3 Bon courage pour ta fiche^^
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MessageSujet: Re: Serena Nightly   Serena Nightly EmptyMer 26 Sep - 8:29

Serenaaaa, gosh que ça me fait bizarre de voir quelqu'un avec ce pseudo, c'était celui d'un de mes anciens personnages et fautes d'inspiration je l'ai donné à ce personnage. Bref ! C'était pour la petite histoire. Je suis contente que tu ais prise ce p.v. pendant un moment j'ai moi même faillit le prendre *-* N'est-ce pas que nos smileys claquent trop ? Serena Nightly 3181402168 Breeef ! Bienvenuuuue et bon courage pour ta fiche *-*
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MessageSujet: Re: Serena Nightly   Serena Nightly EmptyMer 26 Sep - 8:38

Bienvenuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuue !!!! En espérant que tu te plaises sur ce petit bijou !
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Serena Nightly
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MessageSujet: Re: Serena Nightly   Serena Nightly EmptyMer 26 Sep - 9:08

Rubis > Je te comprends, ça m'est arrivé aussi le coup du pseudo déjà utilisé dans le passé. Si t'as failli le prendre, je pense qu'on est pas très différente toi et moi quant aux styles de perso appréciés Serena Nightly 3406960028 (Des persos SM? naaan, c'est juste que j'aime trop ce smiley ...)

Merci à tous pour l'accueil. o/
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Cattleya A. Buchanan
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MessageSujet: Re: Serena Nightly   Serena Nightly EmptyMer 26 Sep - 13:30

Bienvenue ô jolie serena je suis ravie que tu ait pris ce P.V il est génial *w* j'aime beaucoup le début de ta fiche ♥️ tiens tu aime ce smiley aussi ? Serena Nightly 3406960028 étrangement c'est aussi l'un de mes préférés :p :red:
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MessageSujet: Re: Serena Nightly   Serena Nightly EmptyMer 26 Sep - 23:50

Merci Catt Serena Nightly 1122333325 (tu préfères le smiley de gauche ou celui de droite ? /sbaf)

Bon. Je crois avoir fini d'écrire. Mais jsais pas si c'est terminé à proprement parlé..jme demande si y'a pas quelques incohérences liées au contexte. Serena Nightly 3691148241
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MessageSujet: Re: Serena Nightly   Serena Nightly EmptyJeu 27 Sep - 9:24

Je trouve ta fiche vraiment whouaa *-*


Félicitation, tu es validée !

Bienvenue à Wonderland, ce monde étrange, plutôt sombre, mais assez sympathique aux yeux de ses habitants. En tant que nouveau venu par ici, tu dois subir quelques... formalités. Rien de très difficile ! Déjà tu dois recenser ton avatar. Ensuite tu peux aller créer une fiche de lien, ainsi qu'une fiche de rp pour que les habitants de Wonderland viennent t'inviter à boire un thé, et qui sait ? Peut être même à participer à l'une de leur aventure ! Si vous voulez amener des compagnons dans l'aventure, vous pouvez créé un scénario. Enfin si vous avez des envies de nouveautés, passez donc faire un tour par la boutique. Bonne aventure !
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MessageSujet: Re: Serena Nightly   Serena Nightly Empty

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