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 La lune est une menteuse--Syrianael

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Syrianael
Syrianael
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MessageSujet: La lune est une menteuse--Syrianael   La lune est une menteuse--Syrianael EmptyVen 24 Aoû - 14:29

Syrianael

« Et je t’offre cette fleur
imprégnée de mon sang »


Mon nom ne vous dit rien ? Je n'en suis guère étonné, je suis plus connu sous le nom de Redsnow. Maintenant c'est vous qui vous étonnez, oui je suis une sidhe unseelie de 52 ans. Ah ? Vous m'auriez donné 19 ans ? Cela arrive souvent ne vous en souciez pas. J’appartiens auFaug et j'en éprouve une certaine fierté. Mes activités ? Et bien je suis assassin pour la Cour unseelie et serveuse aux Dentelle et Cuir comme couverture. Cependant, ce que j'aime le plus chez moi c'est que je peux Envoyer de violents lames constituées d'air pour déchiqueter mon ennemi,je suis également particulièrement douée en glamour,l'habitude de me cacher je présume. Si je suis de votre camps ? Et bien pour ma part je suis neutre mais bientôt une décision sera à prendre je le sais. Hum. Une dernière chose à savoir ? Ah oui ! J'habite parfois à la Cour Unseelie,parfois dans un appartement aux-dessus du Dentelle et Cuir et je suis incarné(e) par Susan coffey. Vous avez finit vos questions ? Je peux vous tuer maintenant ?

By shiya
Comment suis-je ?


Je sentais remonter comme d’amers parfums
Ces musiques d’adieu qui scellaient sous la terre
Et mon rêve d’amour et mes espoirs défunts

Assise sur un rocher, près du lac elle contemple sans bruit la chute journalière du soleil. Autour d’elle le ciel devient joyau et se pare de milles couleurs vives. Comme si un peintre talentueux avait décidé de trainer ses pigments sur le firmament. Le rose poudré se mêle à l’orange doux veiné d’or un thème doux brusquement brisé par une trainée rouge vif. Des touches de violet vif viennent compléter le charmant tableau. Sans faire un seul bruit elle dépose ses pieds au bord de l’eau, devenue miroir de cet éclatant spectacle.

La journée est magnifique, mais elle n’en à que faire .Son regard se contente de défier les cieux en flamboyant plus qu’eux. Sa main se lève doucement pour remettre une mèche de cheveux rouges derrière son oreille. Ses yeux observent calmement les alentours. Il n’y à personne, elle le sait, cet endroit est trop loin de tout pour que quiconque puisse seulement espérer le trouver. Perdue derrière une forêt bien loin des terres sagement domestiquées et verdoyantes que tous les plus prudents fréquente. Un endroit sauvage et dangereux. Ce n’est pas pour rien qu’elle viens dans cet endroit, elle à besoin de s’éloigner d’eux. Pour penser. Pour réfléchir. Voila pourquoi elle part souvent dans les lieux abandonnés. Parce qu’ici la magie ancestrale à repris ses droits et que finalement…loin de toute civilisation, recouvert de plantes grimpantes, souillé et pourtant toujours beau. Ce lieu lui ressemble finalement.

Ressemble à ce qu’elle est devenue…


Souvent Syrianael se prend à imaginer le regard que peuvent porter les autres sur elle. Que voient-ils ? Qu’imaginent-ils ? Elle penche doucement la tête en direction de l’eau et y regarde son reflet. Une peau si pâle qu’elle en à des reflets bleus, des cheveux d’un rouge si sombre qu’il n’en parait plus naturel, des pommettes hautes et des traits doux, des sourcils sombres et arqués et des lèvres pulpeuses et finement ourlées. Une beauté à ne pas en douter. Et puis il y a les yeux. Verts d’eau, aussi pur que du cristal. Légèrement baissés comme ils le sont souvent ils donnent une impression de candeur et de fragilité. De l’innocence à l’état brute dont il parait simple d’abuser. Un sourire amer déforme un instant la perfection de ses traits.

On ne voit que ce que l’on veut voir ….

Elle sait que sa beauté n’est rien d’autre qu’un trait de sa race. Comme devrait l’être aussi l’innocence et la candeur. Enfin du moins aux yeux du reste du monde. Pourtant il y à bien longtemps que ces deux émotions ont désertés son cœur. Oh bien sûr le fait que l’on la croit est avantage non négligeable. Même dans le club ou elle travaille les gens viennent lui parler de sa pureté. Ils essayent de la sauver. Syrianael soupire doucement. Ils ne comprennent rien, elle n’a pas besoin d’être sauvée. Bien au contraire.

Contrairement à tous ceux qui viennent dans cet endroit pour boire et oublier ou pour rêver l’espace d’un instant qu’ils pourront être aimés par les délicieuses créatures qui chantent et dansent, elle sait exactement ce qu’elle veux. Ce qu’elle compte faire. Elle est forte, bien plus que nul ne pourrait l’imaginer. Ses yeux luisent un instant en se souvenant de ce qu’ils disaient d’elle. Têtue, Débrouillarde mais souriante et adorable. Son sourire s’efface aussi vite qu’il est apparu sur les lèvres carmins.

Elle n’est plus ni souriante ni adorable.


Elle peut l’être pour manipuler mais rare sont ceux qui voient un sourire lumineux et sincère s’inscrire sur son visage. Mais ceux qui les voient sont certains d’être protégés pour toujours. Ceux qu’elle aime son intouchables et elle prête à tout pour les défendre. Même au pire. Mais le pire est déjà venue et elle en sortie vivante. De nouveau elle regarde l’eau puis en retire ses pieds. Il est temps de partir. De retourner chasser. De laisser encore l’obscurité l’envahir. Mais l’espoir demeure en elle comme à chaque fois. Si fragile et pourtant toujours présent

L’espoir d’un nouveau matin.

Because it's my story


Le violon frémit comme un cœur qu’on afflige ;
Valse mélancolique et langoureux vertige

Elle se relève doucement. Presque sans un bruit, comme toujours. Après tout Syrianael est une créature de l’ombre. Elle se fond entre les dessins de la nuit sans que l’on puisse seulement l’entrevoir, elle danse au milieu des bourrasques de vents. Tellement libre que l’on souhaiterait l’attraper. Avec une grâce mortelle, Syrianael vient faucher la vie. Puis comme ces merveilleuse fleurs qui ne libèrent leur beauté qu’a la tombée de la nuit et se referment au lever du jour elle disparait. Sans un bruit. Sans un mot. Tant et si bien que tout ceux qui ont eu la chance de l’apercevoir ne peuvent croire en la réalité de leur vision. Alors Syrianael devient RedSnow, l’ange rouge qui vient prendre les âmes, et seule subsiste la légende qui fait oublier à tous la réalité. A savoir que l’ange de mort n’est autre qu’une jolie serveuse.

Car cela serait trop triste n’est-ce pas ? C’est le grand avantage des rêves. Même si RedSnow tue elle reste un mythe. Un fantasme, un papillon rare que l’on veut voir voler au moins une fois et dont le souvenir restera dans nôtre mémoire éternellement. Depuis qu’elle à compris ceci Syrianael ne cache plus que les traits de son visage. Son corps et ses cheveux restent les mêmes. Car nul ne pensera à elle. A Wonderland les légendes deviennent trop souvent réalité. Alors les gens choisissent quelque chose d’existant pour els faire rêver. Ici c’est RedSnow,la femme qui détruit ses ennemis à coup d’épées courtes étrangement opaques. Parfois Syrianael se moquerait bien d’eux et de leurs rêveries sans valeur. Mais à chaque fois les mots restent coincés en travers de sa gorge. Parce qu’elle aussi aimerait pouvoir rêver suffisamment pour s’inventer une nouvelle vie.Un nouveau passé qui lui permettrait d’avancer.

Mais rien ne vient. Alors les images sombres et dénuées d’espoir se remettent à danser dans sa tête comme pour mieux la narguer et la pousser à sombre dans la folie. En repensant à la cruauté de ce qu’elle à endurée, des murmures empoisonnés lui murmurent des mots pour l’inciter à faire un dernier pas vers le gouffre de l’horreur. Souvent elle se dit que c’est de sa faute. Tout ce qui est arrivé. Ces monstruosités qu’elle n’a pas voulu comprendre mais qui se sont produites. Elle n’a rien fait. Et quelque part c’est un tort c’est vrai. Mais la culpabilité doit-elle vraiment la hanter chaque jour ? LE remord doit-il ronger le vernis de normalité qu’elle essaye de garder sur elle ? Doucement elle se retourne et commence à marcher vers la forêt.

Dieu que cette souffrance est vaine. Rien n’est de sa faute. Elle aurait du être aimée. Adorée, comme tous les enfants sidhes puisqu’ils sont si rares. Ils n’en deviennent que plus précieux. Chaque couple capable d’enfanter devrait être fou de joie. Bien sûr chacun de ses couples est obligé de ce marier et de conserver une parfaite fidélité pour augmenter les chances de procréation….peut importe d’où ils viennent. C’est ainsi que cela s’est passé pour ces parents. L’ennui est que sa mère était une noble seelie. Son père un guerrier unseelie. Alors ils ne s’aimaient pas. Bien pire ils se haïssaient .Seuls les élans de la chair les avaient poussé l’un vers l’autre…mais comment auraient-ils pu savoir que de cette union naitrait Syrianael ?

Ils ne pouvaient pas…ce n’est pas vraiment de leur faute…mais est-ce de la sienne pour autant ? Un enfant ne décide pas du jour de sa naissance, sinon elle n’aurait jamais accepté de naitre en Wonderland. Personne ne l’aurait fait. Pas elle en tout cas. Un sourire amer fleurit sur ses lèvres et elle s’engouffre dans la forêt, en direction de la Cour. Une famille était-ce trop demandé ? Peut-être…sûrement. De toute façon cela n’a que peu d’importance désormais puisqu’elle est seule.

Les sons et les parfums tournent dans l’air du soir ;
Valse mélancolique et langoureux vertige

Ses doigts se courbent lentement pour former un poing serré. La seule indication de sa contrariété. Rien sur ses traits ne transparait à part un vague ennui. Il y à bien longtemps qu’elle à appris à masquer ses émotions. Si les gens ne voient pas que l’on souffre ils n’essayent pas de nous faire plus mal encore pas vrai ? Une de ses premières leçons. Syrianael inspire doucement et laisse l’air quitter ses poumons. Malgré son mécontentement d’être coincé avec une seelie arrogante et superficielle son père avait été heureux de la naissance de la chair de sa chair. Comme tout sidhe aurait du l’être.

Après tout elle le symbole d’un nouvel espoir. D’une continuité essentielle mais souvent bien difficile à atteindre. Alors il avait contre mauvaise fortune bon cœur. Dans l’espoir futile que l’enfant à naitre changerait l’état d’esprit de sa prétentieuse compagne. Un sourire amer se dessine lentement sur les lèvres de la belle sidhe. Finalement cela est la preuve que même des êtres doués de milliers d’années peuvent être naïfs. Car sa mère était furieuse bien sûr. Elle, une éblouissante noble seelie, condamnée à passer le reste de son existence au côté d’un simple unseelie ! Un banni qui plus est jugé indigne de résider à la Cour scintillante ?! Il lui été impossible de l’accepter. Mais il était également impossible de se rebeller contre son mari réputé pour sa puissance et ces faits d’armes. Alors il ne restait plus qu’une personne contre laquelle elle pouvait diriger sa haine.

Cette enfant qui grandissait chaque jour un peu plus en elle. Sans même en avoir conscience Syrianael attisait chaque jour un peu plus l’antipathie de sa mère en continuant simplement d’exister. Même lorsqu’elle était enfant elle n’avait jamais compris pourquoi sa mère se montrait si avare en compliment et pourquoi détournait-elle la tête dès que la petite fille lui adressait un sourire rayonnant pour lui prouver qu’elle l’aimait. Jamais un mot gentil. Une preuve d’attention. Pourtant comme ces animaux délaissés qui viennent quérir un peu d’attention, l’enfant était revenue chaque jour dans l’espoir d’entendre ne serait-ce qu’une seule fois les mots qui sauraient l’apaiser.

Mais évidemment ce n’était jamais arrivé…


Seul son père avait calmé les larmes de dépits qui roulaient le long de ses joues. Seul lui avait tenté de lui montré les merveilles du monde qui l’entourait tout en lui cachant autant qu’il était possible l’horreur de Wonderland. Il lui avait appris à contrôler ses pouvoirs tout d’abord balbutiants puis l’avait initiée au maniement des armes. Mais un jour il avait du quitter la zone neutre ou ils vivaient pour regagner la cour Unseelie. C’était probablement cela qui avait tout déclenché…

A l’époque elle n’avait que dix ans et cela lui avait semblé être une nouvelle merveilleuse aventure qu’ils vivraient tout les deux sans se soucier de la présence tendue et angoissante de sa mère. Ce qu’elle n’avait pas compris c’était que jamais cette dernière ne pourrait accepter une telle chose.

Car si elle quittait la zone neutre pour la cour Unseelie, la jeune femme serait définitivement devenue une paria pour les siens. Ils l’avaient tolérée malgré son mariage avec un Unseelie, ils cesseraient de le faire si elle ne revenait pas à la Cour scintillante. Et ce dont la jeune Syrianael n’avait pas conscience sa mère l’avait très bien compris. Ainsi que son père, mais ce dernier pensait que la peur qu’il inspirait à son épouse serait suffisante pour l’empêcher de nuire…

S’il avait su combien il se trompait aurait-il changé quelque chose ?

Peut-être que oui, peut-être que non. Une chose demeurait sûre. Il avait sous-estimé l’attachement que son épouse portait à sa Cour et c’était sans aucun doute ce qu’il l’avait mené à sa perte…cette naïve arrogance. Elle se souvient de chaque instants de cette nuit-là…gravés dans sa mémoire par le sang et l’horreur.

Le violon frémit comme un cœur qu'on afflige,
Un cœur tendre, qui hait le néant vaste et noir!

« Elle à dix ans, bientôt onze. Ses cheveux rouges luisant dans le crépuscule et semblent devenir une rivière de rubis qui coule le long de ses épaules pour finir bien au-dessous de sa taille. Son corps frissonne doucement malgré la douceur du soir. Pendant de longues secondes son regard vert d’eau reste accroché à la porte alors qu’elle n’ose l’ouvrir. Sans vraiment savoir pourquoi un profond malaise l’envahit. Elle ne devrait pas être là mais aujourd’hui elle est rentrée plus tôt…est-ce cet accros à ces habitudes qui la dérange de cette manière ? Peut-être. D’un revers de main décidé la petite fille fait taire la voix de son inconscient qui la supplie ne pas enter à l’intérieur de la maison.

Sa paume fragile se pose sur le cadre dur de la porte et lentement elle pousse le battant. Sans aucun bruit celle-ci s’ouvre, la laissant pénétrer dans le hall plongé dans le noir. Avec un froncement de sourcil l’enfant regarde autour d’elle surprise de se trouver dans cette obscurité que sa mère répugne tant puisqu’elle lui rappelle le monde des ténèbres auquel appartient son mari. De nouveau l’angoisse se fait furieuse dans ses veines, la poussant à prendre la fuite par le carré de lumière que je projette la porte encore ouverte. Mais elle n’en fait rien. Trop curieuse. Inconsciente du véritable danger comme tous les enfants qui désirent savoir à tout prix sans se rendre compte que la connaissance peut-être dangereuse.

Un bruit sourd se fait entendre et aussitôt elle s’élance dans les escaliers qui mènent vers le premier étage. Sa mère aurait-elle besoin d’aide ? Ses jambes frêles sautent les marches les unes après les autres dans l’espoir d’hâter sa course en direction des réponses. Le bruit se fait de nouveau entendre, en direction de la chambre de son père et sans hésiter cette fois elle pousse fermement la lourde porte. Puis se fige.

Allongé sur le sol le corps transpercé par des milliers d’éclats de verre se tient son père. Convulsant sur le sol du sang coulant le long de son cou et de ses yeux, un verre de vin à moitié bu s’échappant encore de sa main ferme, un miroir brisé par son poids sous son corps. Avec un gémissement de bête blessé, elle se précipite à ses côtés, balbutiants des mots sans aucuns sens. Doucement elle pose sa main sur sa joue refroidie dans l’espoir d’entendre des derniers mots qui ne viennent pas.

Ne viendront jamais

Alors elle hurle encore et encore dans l’espoir de trouver de l’aide. Un moyen de réfuter une vérité qu’elle ne veut pas connaitre. »

Même aujourd’hui plus de quarante ans après son cœur se serre au souvenir de cette nuit-là. Il ne lui avait fallu ensuite que peu de temps pour comprendre que c’était sa mère qui avait tué son père pour reprendre sa liberté. En réalité nul ne l’ignorait mais en l’absence de preuves formelles nul ne pouvait réclamer justice…en théorie bien sûr. Car en Syrianael brûlait un besoin de vengeance plus fort qu’un ouragan. Pendant des années elle s’entraina sans relâche, poussant son corps jusqu'à ses extrêmes limites pour accomplir son objectif. Et elle la tua.

Doucement elle secoue la tête et regarde l’entrée de la cour qui se tient devant elle.
Ce souvenir-là ne mérite qu’à peine d’être cité. Il n’y à pas eu d’allégresse ou de bonheur, simplement une page qui se tournait. Une page dont elle ne voulait plus rien savoir. Mais tuer était devenu son plus grand talent. Alors elle à continuée, devenant l’un des assassins les plus talentueux de tout Wonderland . Prête à tout pour remplir ses missions et sans état d’âme…ou en tout cas jusqu'à peu. Car désormais un choix s’impose….repartir dans les ténèbres ou choisir la lumière ? Réapprendre à vivre ou se laisser dévorer par la mort ?

Pendant quelques secondes elle reste figé et prend finalement la direction du No man’s Land...s’il y a un espoir il se trouve là-bas.

L'ange reste près d'elle ; il sourit à ses pleurs,
Et resserre les noeuds de ses chaînes de fleurs


Votre pseudo

♦ Age : 16 ans^^
♦ Comment as-tu rejoint le forum ? Hey j'étais là à sa création OO
♦ Qu'en penses-tu ? Je l'aime évidemment sinon je n'aurais pas pousser gab à le faire
♦ Une requête ? Vénérez-moi
♦ Un double compte ? Pas encore
♦ Code dans le règlement validé par gab
♦ Un dernier petit mot d'amour ? MONSIEUR CANARD VAINCRA


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