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 Tu dormais, donc je me suis tiré.

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Gabriel Sheytan
Gabriel Sheytan
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MessageSujet: Tu dormais, donc je me suis tiré.   Tu dormais, donc je me suis tiré. EmptyJeu 6 Sep - 20:11



✖ Tu dormais, donc je me suis tiré. ✖
« Que veux tu, les promesses sont faites pour être brisées ! »

Doucement il repousse une mèche qui gâche si beau tableau de son amant endormi. Un soupir las s’échappe de ses lèvres. Pourquoi est-ce que cela devait être lui cet amant régulier ? Le seul homme qu’il autorise régulièrement et avec plaisir dans son lit. Ce n’est pas c’est coup d’un soir non consentant, fleuretant allègrement avec le viol et la relation non consentante. Souvent des chasseurs de primes qui ne savent plus où se mettre avec lui par la suite, parfois des effacés, eux l’ignorent et l’évitent complètement. Il est leur moment d’égarement, cette dure réalité qui a fait perdre tout leur testostérone et toute virilité. Dans un couple il est paradoxalement le mal dominant, lui, un des incubes les plus faibles qui n’a aucun autre pouvoir que pouvoir inspirer des choses plus ou moins étranges. Il se relève doucement de son lit, la couverture glisse révélant un torse imberbe puis peu à peu apparait sa tenue d’Adam apparait. A côté de lui son amant d’une nuit dort toujours. Il jette un regard au champ de bataille qu’est devenue la chambre de Lio. Il laisse échapper un petit rire. Ils n’ont pas pu s’empêcher. Cela relève du miracle qu’ils ne sont pas entretués lors du trajet, surtout qu’il a brisé sa tasse à thé préféré. Il l’a balancé contre le mur, le gougea. Ce n’est pas correct ça, le livreur qui vous apporte les gâteaux se met à balancer votre porcelaine sur les murs et compagnie. « Idiot. » Le sourire qui fleurit sur ses lèvres contredit l’insulte qu’il vient de jeter. La dispute a recommencé ici, il l’a cherché cette fois-ci, le saoulant avec sa tasse à thé. Le lit n’a rien eut, contrairement aux membres, dont certains ont encore les balles qu’il a tiré. Bon d’accord parfois il va un peu loin il faut le reconnaitre. D’une main il attrape son pantalon, de l’autre sa chemise, toujours nu il se dirige vers la porte pour voir s’il y a personne dans les vouloirs et attrape son caleçon – a moins que ce soit celui de Lio ? – au passage. Bien. Il n’y a personne. Il s’habille a tout vitesse, repart à la recherche de son arme à feu, elle se cache sous le miroir brisé, chargée ? Oui. Quand on est le jumeau du chapelier on ne se balade jamais sans arme à feu chargé dans ce manoir. Il se recoiffe, se donne une apparence correcte pour se faire passer pour son frère au besoin.

Il sait qu’il ne doit pas quitter la chambre. Il en a fait la promesse. Toutefois les promesses ne sont-elles pas faites pour être brisées ? Il s’ennuie enfermé dans cette chambre et il n’y a rien de pire qu’un Gaby qui s’ennuie. Il s’échappe donc dans les couloirs qui lui restent encore inconnus. Il n’y a pas passés de longues journées, la mort de sa sœur suivit de prés la prise au pouvoir de son frère. De toute façon il n’aimait pas venir ici. Les gens sont fourbes, méprisants et hypocrites. Certes il en va de même pour le reste du pays, mais ici… il ne sait pas vraiment pourquoi, mais il ne supporte pas. Il est un peu nerveux, pour ne pas dire angoissé, il refuse de sentir cette boule qui se forme dans son ventre. Son frère… Si son frère le rencontre. Il va… Non. Il ne sait pas ce qu’il va se passer. Sur ses lèvres il pose un sourire et fait un clin d’œil à une courtisane qui rougit outrageusement aux vus de cette soudaine amitié entre elle et celui qu’elle pense être le Chapelier. Il cherche une pièce, une pièce précise. Elle est à l’écart des autres. Il veut la voir, il veut savoir. Il ne peut bien entendu demander sans qu’on le soupçonne sur sa véritable identité, alors il se contente de chercher. Une pièce qui change. Une fois. Il était entrée qu’une seule fois dedans. Ce n’était pas une pièce, mais… elle avait pris ce jour là l’apparence de cette petite rotonde où mère aimait tant se reposer. Alors il pousse des portes, jette des regards curieux. Parfois il voit des serviteurs plus ou moins éveiller s’empresser de faire le ménage et de tout remettre en ordre. Parfois ce sont des amants encore endormis ou bien qui se quitte dans les murmures de mots d’amours pathétiques.

Puis il pousse la bonne porte. Celle qui mène aux secrets qu’il voulait voir révéler. Une pièce plutôt banale d’apparence. Une bibliothèque, un bureau en bois massif, de grandes fenêtres qui donnent sur un lieu inexistant dans le monde. Un passant ne pourrait vous dire que cette pièce est le salon du Chapelier, mais lui le sait, il y a ces petits détails ici et là, une odeur, un objet, un souvenir, des riens qui font qu’il fait que c’est cette pièce. Il y rentre en catimini, comme un voleur, doutant du fait qu’il n’y ait bel et bien personne. Maintenant le voilà. Il ne sait trop que faire. Il se sent comme un gamin devant une montagne de cadeaux ne savant pas par où il doit commencer. Suspicieux, il jette régulièrement à petit coup, des regards à droite et à gauche pour s’assurer que personne ne le surveille. Il a ce sentiment dérangeant. Il touche son arme à feu, elle le rassure. Il aurait aimé emmener Clochette ici. Elle se serait amusée comme une petite folle. Aurait-elle plu à Nathaniel ? Il ne sait trop. Peut être que oui, peut être que non. En tout cas, elle, elle l’aurait adoré. Un sourire de diablotin glisse sur ses lèvres, d’un pas léger, presque dansant il se dirige vers le bureau où il ouvre tous les tiroirs, piquant ici et là divers objets, enfin empruntant, il les lui rendra un jour. Il poussa un petit ah ! quand il trouva enfin ce qu’il cherchait : du papier et un moyen d’écrire. Rapidement il griffonna un petit mot à l’attention de son frère. Rien de bien méchant. Juste un petit mot pour le faire rager.

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Lucian I. O. Mystery
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MessageSujet: Re: Tu dormais, donc je me suis tiré.   Tu dormais, donc je me suis tiré. EmptyLun 10 Sep - 20:47



« La vie n'est pas recherche d'expériences mais de soi-même. »

C'est un toucher gracile qui fait frissonner ma joue de plaisir. Des cheveux s'envolent doucement mais moi je ne me réveille pas. Mon oreiller est doux, ma couette agréable et j'ai encore le sommeil sur le bout des cils. L'étreinte passionnée que Morphée m'offre avec délice n'est pas encore finit. J'ai encore un pas dans le monde des rêves. Je sens que mon lit bouge mais je ne m'affole pas. Il bouge souvent le matin. Une parole sans sens effleure mes oreilles et j'ignore le bruit. Je me vois encore en train de courir dans cette plaine d'herbes bleus, derrière ce papillon qui me promet de belles aventures, à hésiter entre le suivre et rester pour cueillir cette herbe qui pourrait rentrer dans la composition d'un de mes gâteaux. Sur un panneau il est écrit qu'elle a un goût s'approchant de la framboise et du citron et qu'elle donne des impressions de chutes libres pendant quelques minutes. Je me laisse un peu planer encore. Et un bruit de porte emplie la pièce. Je me lève, ouvre les yeux, et ne voit absolument rien. Ah oui, note à moi même, ne pas oublier d'enlever les cheveux de devant le visage avant de se poser des questions stupides. Je décale donc ainsi mes cheveux et mon regard balaie la pièce. VIDE ! Enfin Gabriel n'est pas là. Merde ! Crétin. Je me lève et constate le désastre. La pièce est sans dessus dessous. Divers objets traînent ici et là, souvent un peu abîmer. Aie ! Le lit aussi est en bordel, mais ça, c'est pas pour les mêmes raisons. Je ramasse un bout de ce qu'il semble être une cuillère sans tête.

Il faut croire que c'était vraiment sa tasse préférée. Mais en même temps, c'est lui qui a commencé ! Si je vous assure, c'est de sa faute. J'étais arrivé, comme à mon habitude, pile à l'heure pour ma livraison (sachez que je livre quand j'ai envie, du coup, je suis toujours à l'heure) et il n'avait rien à dire sur mes magnifiques gourmandises. Il a osé dire que l'un des gâteaux avait une présentation moins belle que les autres. J'allais pas lui balancer la poivrière parce que j'ai appris il y a quelques temps que c'était relativement meurtrier une poivrière, mais il n'avait pas à dire ça. Alors j'ai cassé une tasse. Au hasard. Il a fallut que ce soit sa tasse préférée évidement. Après la suite est moins avouable pour de jeunes oreilles. Mais on ne fait jamais les choses tranquillement. A vrai dire cela manquerait peut être de piment si cela allait gentiment comme la plupart des gens. Il y a des choses qui même bien plus dangereuses sont bien plus amusantes. Je me lève et observe à nouveau la pièce. Bon Gabriel s'est cassé, il faut que je me dépêche. Parce que faudrait pas que son frère tombe sur lui sinon je vais me faire chauffer les oreilles et j'aime pas ça du tout. Je me lève et je cherche mes habits parce que là je suis dans le plus simple appareil. Je cherche mon caleçon et tombe sur celui de Gabriel. Je hausse les épaules, il a dû chopper le mien. Je l'enfile ainsi qu'un pantalon,en toile noire la flemme de mettre quelque chose de plus.

Je sors en trombe de la chambre et me met à courir dans les couloirs. Quelques regards matinaux saluent la beauté de mon corps exposé. Non je ne suis pas narcissique, mais je suis beau quand même. C'est pas moi qui le dit hein ? Je cherche, tourne en rond. Et je passe devant le salon où il m'arrive très souvent de prendre le thé avec Nathaniel. Lui au moins ne me tire pas dessus avec une arme à feu. Enfin bref. Peut être qu'il est là. J'ouvre la porte. Il est là. Il écrit quelque chose. Je suis pas entré en grande pompe alors concentré comme il l'était, il ne m'a pas remarqué. Je m'approche doucement, et mes pieds nus sur le sol froid ne font pas le moindre bruit. Il est beau mon sombre amant. Je m'approche encore. Heureusement qu'il est tôt parce qu'il est certain qu'il serait tombé sur Nathaniel à quelques heures prêt. Je mets les mains sur les hanches, prêt à lui dire les quatre vérités à celui là et puis finalement je me tais. Je le regarde faire un peu. Et puis zut !

-" J'aime pas me lever dans un lit vide. Surtout quand c'est toi. Surtout quand c'est toi et qu'on est ici. Surtout quand c'est toi, qu'on est ici et que je sais que tu te balades..."

Je ne l'ai pas dit méchamment. Peut être sommes nous capable d'être calme de temps en temps qui sait ? Je m'adosse contre une étagère et croise les bras sur mon torse avant de le fixer d'un regard de braise. Je vous ai déjà dis qu'on cassait très souvent tout sur notre passage ? Non ? Maintenant vous le savez alors...
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Gabriel Sheytan
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MessageSujet: Re: Tu dormais, donc je me suis tiré.   Tu dormais, donc je me suis tiré. EmptySam 15 Sep - 11:04



✖ Tu dormais, donc je me suis tiré. ✖
« Que veux tu, les promesses sont faites pour être brisées ! »

De sa plus belle plume il écrit un mot des plus doucereux et écœurant tellement l’amour est dégoulinant et hypocrite. Sous ses yeux se dessinent des lettres entremêlés qui inspireront la rage à son frère. De la rage, de la haine, ce ne sont plus que ces sentiments qu’il peut posséder à son égard… Il s’arrête un temps, il essaie de sourire, il doit sourire, il doit se prouver que cette pensée ne le blesse pas, mais… Même à lui il ne peut se mentir. Il a chaque jour un peu plus de difficulté à supporter les ronces de la haine qui s’attaque à son cœur et à son âme, à se retenir de venir jusqu’ici dans son bureau et de lui crier qu’il est en tord, que leur sœur, il l’aimait aussi, putin oui qu’il aimait Salomé. Il voulait la sauver, il ne voulait pas qu’elle devienne une de ces chiennes qui sont aux pieds des dirigeants de l’Eden. Ce n’est pas leur sœur qu’il a tué. Cela était une autre fille. Une fille qui n’avait pas la moindre vertu, une fille souillée, méprisable, qui ne méritait pas de porter leur nom de famille. Un jour… Qui sait. « J'aime pas me lever dans un lit vide. Surtout quand c'est toi. Surtout quand c'est toi et qu'on est ici. Surtout quand c'est toi, qu'on est ici et que je sais que tu te balades... » Il sursaute, sa main dérape, l’encre aussi. « Ah bha bravo ! A cause de toi je dois tout recommencer. » Il chiffonne le papier et le jette en direction de Lio. Ce n’est qu’à ce moment là qu’il prend conscience de la demi-nudité de son amant d’une nuit. « Tu n’as pas peur que j’essaie de prendre là, tout de suite, sur ce bureau dans cette tenue ? » Une lueur quelque peu perverse brille dans ses yeux qui prouvent que ce n’était pas qu’une soit disant pique, mais que cela pouvait bel et bien se réaliser. Cependant il détourne son regard. Il a bien plus important à faire, attrapant une nouvelle feuille il reprend son mot. Il n’est pas aussi bien que le premier. L’autre comprenait des envolés lyrique, lui était des plus… banals à vrai dire. Il n’arrive pas à se concentrer. En même temps qu’en vous avez un homme que l’on peut appeler plus que beau et qui n’est pas ce genre de créatures sournoises que sont les sidhes et avec qui on ne sait jamais si on va avoir une petite ou une grande mort.

Il repose sa plume. Un soupir s’échappe de ses lèvres. « Tu me déconcentres. Tu ne peux pas t’habiller de temps en temps. » Il regarde son mot, d’un air un peu absent, non, il ne vaut même pas la peine. Pourtant il le laisse trainer sur le bureau. Cela suffira à l’agacer, pas comme il le désirer, mais cela suffira. Cela apporte un peu de baume à son con. Il le regarde, il lui jette un regard sombre. Son regard le trouble, il a ce je ne sais quoi, peut être qu’il y a une certaine ressemblance avec son frère ? Non. L’inceste n’a jamais été son truc, même si c’est le fantasme de bien des dépravés. (En particulier d’une sidhes dont je tairais le nom, hein Siry !) Alors quoi ? Alors pourquoi lui ? Il ne sait trop, peut être pour cet aura bestiale qui les entoure quand ils sont là. Il lui sourit. Cette idée qu’on puisse les surprendre l’amuse bien, surtout si c’était son frère qui les surprenait. Là tous les deux dans son bureau. « Dis-moi… Il se passerait quoi si on se mettait à se battre ici. Tu crois qu’on t’accusera. » Cette idée l’amusait, beaucoup même. Il sort son pistolet, fait tourner le baril, vise Lio. « Pan ! Tu es mort ! » Un sourire amusé se glisse sur les lèvres de Gabriel. Il baisse son pistolet, comme si finalement, non, il n’allait pas tirer. Ceci est mal le connaitre. Le coup de feu résonne dans la pièce. Il a frôlé de peu Lio. Il ne veut pas le tuer, à quoi bon ? Il est bien trop bon amant vivant. « Oups. » Un faux sourire contrit que l’on a envie de défaire de son visage. Agaçant ? A peine. Il ne fallait pas détruire sa tasse préférée…

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MessageSujet: Re: Tu dormais, donc je me suis tiré.   Tu dormais, donc je me suis tiré. EmptySam 15 Sep - 21:42



« Regarde attentivement car ce que tu vas voir n’est plus ce que tu viens de voir. »

Je le regarde se rater. L'encre vole et j'essaye de capturer rapidement cette image magnifique. Puis finalement elle s'échappe, s'en va, loin, me narguant encore. Pourtant il était beau mon faux Chapelier avec sa plume et son encre qui s'éclabousse. Oui il était bien beau. Mais le voilà qui râle. Je fronce les sourcils et passe une main dans les cheveux pour les remettre en place, sans vraiment y penser. « Tu n’as pas peur que j’essaie de prendre là, tout de suite, sur ce bureau dans cette tenue ? » Je souris en surprenant la petite lueur qui embrase ses yeux. Peur ? C'est bien mal me connaître. Et puis j'aime le danger, j'aime les battements affolés de mon coeur qui s'emballe. « Peur ? Bien au contraire ! » Et le souvenir violent et passionné de la nuit passée me revient en tête avec douceur. Il n'y a pas à dire, Gabriel est un amant fougueux. Et tandis que je me perds dans les délices de quelques réminiscences, lui s'essaye de nouveau à quelques lignes qui s'envolent du bout de sa plume. Il semble agacé, un peu. L'aurais-je réellement dérangé ? Eh quoi ? De toutes façons tout est partis de son insulte envers mon gâteau alors je me fiche de l'avoir embêté. Je ne suis absolument pas susceptible, sauf sur ma cuisine. Et là, il n'avait strictement pas le droit de dire ce qu'il a osé avancer. Sa faute. C'est tout.

J'observe en silence Gabriel, non pas par respect, mais par convoitise. Nan mais c'est vrai quoi, il m'a juste allumé là non ? Un courant d'air passe dans la pièce et je frissonne quelque peu. J'ai rarement froid, mais le contact agréable de l'air frais fait vibrer ma peau. Gabriel soupire, et me lance comme embêté : « Tu me déconcentres. Tu ne peux pas t’habiller de temps en temps. » Je rigole doucement et prend la pause pour m'exposer un peu plus. « Tu n'aimes pas ? » Je serais vraiment vexé qu'il réponde oui. Tellement vexé et peut être également frustré que je risquerais de n'être pas très sage. Je ne suis jamais très sage. Gabriel finit son message et le fait traîner sur le bureau. Je devrais peut être l'enlever non ? Je hausse les épaules, après tout je m'en fou. Alors je fais doucement quelques petits pas vers le beau succube. « Dis-moi… Il se passerait quoi si on se mettait à se battre ici. Tu crois qu’on t’accuseras ? » A nouveau je hausse les épaules. Je ne crois pas qu'on m'accuserais, ou du moins on ne me le reprocherais peut être pas. Après je dois avouer que je n'en suis pas tout à faire sûr. Mais mon amitié avec le Chapelier me protègera sans doute des foudres de ce dernier. Sauf s'il apprend que c'était avec son frère. Le temps est un bien drôle d'ami si fuyant qui révèle parfois bien des choses. Et ce n'est qu'avec le temps que Nathaniel comprendra. Je ne le bousculerais pas, moi le temps. Alors je vais me taire.

Et le fou s'amuse et sors son arme. J'aime pas qu'il joue avec cette arme. Il me vise et je le regarde sombrement. J'ai envie de lui dire de lâcher. Je ne mourrais pas aujourd'hui. Ou si je meurt, je jure que ma prochaine incarnation lui fera bouffer des gâteaux jusqu'à ce qu'il meurt à son tour, étouffé, trop nourri. Il joue, s'amuse, balance une phrase et moi je ne dis rien, je ne fais qu'observer, prêt à bondir, à hurler pour l'engueuler. Le coup de feu part, me rate de pas beaucoup. « Oups. » Je ferme les yeux histoire de me calmer, et pour ne plus voir son sourire innocent. Et sans crier garde, à peine ais-je rouvert mes yeux que je me jette sur lui, le frappe à l'estomac et le plaque au sol. « Attention tu vas te faire mal si tu continues de jouer. » J'attrape le flingue, déclenche la sécurité et l'envoie aller voir ailleurs si j'y étais. Je regarde Gabriel dans les yeux et ais-je omis de préciser que je suis en fait à califourchon sur mon bel éphèbe ? Oui ? Maintenant du moins c'est fait. Alors je me penche d'un cou et l'embrasse violemment. Mes lèvres descende et caresse son cou avant de l'embrasser dans le creux et de terminer sur l'épaule. Epaule que je mordille un peu férocement, pour jouer... « C'est pour m'avoir tiré dessus ! » Je ne m'en vais pas pour autant, moi je suis bien assis sur lui.
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Gabriel Sheytan
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MessageSujet: Re: Tu dormais, donc je me suis tiré.   Tu dormais, donc je me suis tiré. EmptyVen 21 Sep - 12:54



✖ Tu dormais, donc je me suis tiré. ✖
« Que veux tu, les promesses sont faites pour être brisées ! »

Le coup qui atteint l’estomac lui coupe le souffle, des étoiles noirs dansent quelques temps devant ses yeux et disparaissent lentement, s’éteignant les unes après les autres. La voix de Lio lui parvient comme un lointain écho dont il a mal de saisir toutes les paroles. « Attention tu vas te faire mal si tu continues de jouer. » Il laisse malgré sa douloureuse position échapper un petit ricanement narquois. « Pour le moment le seul qui est en position de me faire mal c’est toi. » Il pousse un petit grognement quand il le voit se saisir de son arme et l’envoyer valdinguer bien loin. Tel un enfant capricieux il n’est pas du genre à apprécier qu’on le sépare de ses jouets, en particulier de son pistolet. Néanmoins la violence des caresses de son amant, ses baisers violents qui dévorent sa peau savent en un rien de temps détourner son esprit de ce jouet qu’il a perdu bien trop tôt. Le voilà soumis à nouveau à la passion de la douleur et il se laisse aller rejetant la tête en arrière pour n’offrir que mieux sa gorge à son amant, les gémissements de plaisir se mêlent bien malgré lui à ceux de douleurs. Qu’il déteste et adore en même temps cette position ! Etre entre ses doigts revient d’être une poupée de chaire qui n’a d’autres choix que de se soumette aux désirs de l’autre, ne rien demandé, jute se soumette. Une position bien qu’humiliante tout à fait désirable. Il ferme les yeux et se laisse posséder par le désir. « C'est pour m'avoir tiré dessus ! » Un petit ricanement s’échappe de ses lèvres. « Je ne t’ai pas touché, toi tu me marques de la façon la plus odieuse. » Et la plus délicieuse, mais il se retient de le rajouter, après tout il s’est déjà bien trop soumis à ses désirs devant lui. Il tourne la tête en direction de la marque, il ne peut vraiment la voir, alors il retourne sur le regard de Lio, il plonge dans ses yeux, ses magnifique yeux…

De ses deux mains il saisit le visage de son amant et l’amène au sien, dévorant les lèvres, la bouche, pénétrant avec force au moyen de sa langue en lui. N’aimant pas être soumis, il le fait rouler pour être à son tour sur lui. Il ne cesse de dévorer ses lèvres tendit que ses doigts s’occupe de descendre de manières de plus en plus certaines en direction du pantalon de son amant. Cependant il s’en arrête avant, il se relève légèrement, observant de toute sa hauteur l’homme qui est à son tour allongé sous lui. Un sourire des plus satisfait glisse sur ses lèvres. « Ne serait-il pas amusant que l’on nous découvre dans une telle position ? » Il se pencha vers le visage du Lièvre de Mars et murmura au creux de son oreille. « Ne serait-ce pas amusant de devenir le sujet de toutes les discussions de ce lieu ? » Ses lèvres reprirent avec envie les lèvres, puis il s’en retire, cela est come un jeu. Il fait des allées et venus. Puis du bout des doigts il caresse les traits doucement. Son nez si parfaitement dessiné, ses yeux en amandes et puis il y aussi cette bouche, cette bouche qu’il aime tant embrasser, qu’il aime tant caresser. « Cependant on ne va pas nous découvrir. Je dois écrire une lettre avant cela, alors cesse de me détourner de ma tâche. » Son visage s’est fait plus sérieux. Il tient à cette lettre, il ne sait trop ce qu’il compte véritablement écrire dedans, mais elle est… importante. Plus qu’on ne pourrait croire, plus qu’il pourrait le penser lui aussi. Il se relève donc et regarde d’un air absent la lettre qui était débuté. A nouveau il la froissa et à nouveau l’envoya en direction de Lio. Il se saisit de nouveau d’une plume et en débute une énième de son écriture fine et penchée, néanmoins un peu brouillonne. Les mots qui se font et se défont sous la pointe acérée lui semblent tellement faux et pourtant tous sont vrais. Il n’y arrive pas. Comment pourrait-il y arriver ? De dépit la plume s’envole dans les airs pour suivre les boulettes de papiers, sa légèreté détruit tout espoir de blesser Lio.

« Que fais-tu ici ? Vraiment ici ? Ne me dis pas que ma personne te manquait véritablement ? » Un sourire en coin se traça sur ses lèvres. « A moins que tu es peur que l’on découvre ma présence par ici. Cela serait fort amusant si tu veux mon avis. » Il se saisit d’une nouvelle plume, il la trempe à nouveau dans l’encre et reprendre la rédaction de sa lettre. Les mots sonnent toujours aussi faux, mais cela lui semble étrangement moins dérangeant. Alors l’air de rien il continue à écrire. Le monde s’évapore autours de lui le temps de la rédaction de la lettre. Il ne sait trop si Lio lui répond, il n’écoute pas de toute façon, seul les mots comptent. Et enfin son visage s’illumine. Il souffle doucement sur la lettre pour la faire sécher. « Finis ! On peut y aller… » Il la laisse trainer sur le bureau espérant qu’il la verrait.

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MessageSujet: Re: Tu dormais, donc je me suis tiré.   Tu dormais, donc je me suis tiré. EmptyVen 28 Sep - 20:29



« Tu continues de m'exaspérer »

« Pour le moment le seul qui est en position de me faire mal c’est toi. » Je soupire. C'est peut être bien vrai. Et je rigole doucement. J'ai presque envie de lui mettre mon poing dans la figure et voir ce qu'il se passera mais je réfrène tout de suite cette envie. Il se trouve que je ne suis pas très apte à faire cela. Disons que si je n'avais pas pu compter sur ma magie, la protection relative du Chapelier et l'aura mystérieuse due à mon surnom de Lièvre de Mars, j'aurais peut être été broyé dans ce monde de fou. Je ne suis pas un combattant. Je suis beau, fin, musclé, mais mon corps, il me sert pas à me battre. Ma magie peut être... Gabriel ricane. Je fronce les sourcils. Il n'est pas très beau quand il ricane. Alors il devrait arrêter. Il proteste. Il ne m'a pas touché. Il aurait pu. Et ça, ça me met pas très à l'aise. On vit vraiment chez les dingues moi je vous le dis ! Et son regard profond me perturbe. Alors je détourne le regard, je fixe le mur et intérieurement je savoure le fait que pour une fois, j'ai un peu le dessus. J'ai un drôle de sourire sur les lèvres et mon coeur qui bat drôlement. On est vraiment peu de choses... Des animaux, et leurs besoins. Voilà tout. Alors je regarde à nouveau l'objet de ce besoin, de ce désir diront nous plutôt. Et il m'embrasse. Avec force, presque violence même. Non. Avec violence sûr.

Un baiser entre nous, ça n'a rien de doux et d'adorable. Gabriel, qui entoure mon visage de ses mains raffermis sa prise et je me sens basculer. Je me laisse faire, complètement obnubilé par ses lèvres sur les miennes. Ni une ni deux je me retrouve sur le dos et voilà mon beau succube assis sur moi. Je veux protester mais il attaque encore plus mes lèvres de sa langue. Sa main se balade dangereusement sur mon torse et descend doucement... Et finalement se relève. « Ne serait-il pas amusant que l’on nous découvre dans une telle position ? » Frustré je cherche de quoi le faire réagir. J'aime pas qu'il trouve ça amusant de jouer avec moi. Je serre les dents et au moment où je veux lui balancer le fond de ma pensée il se pense vers moi et me susurre doucement à l'oreille :
« Ne serait-ce pas amusant de devenir le sujet de toutes les discussions de ce lieu ? » Je me mord les lèvres. Je ne sais pas vraiment si Nathaniel trouverait cela désopilant. Et je n'aime être le sujet de conversation que lorsqu'on dit du bien de moi. Et je doute que la cours du Chapelier s'avancera à dire que cela est bien. « Hilarant. » je réponds, légèrement sarcastique. Gabriel se perd dans des caresses, réplique durement et s'en va continuer sa lettres, me laissant totalement frustré et boudeur. Je croise les bras pour montrer mon désaccord et reste sur le sol, allongé, une moue agacée sur le visage.

Quand il me demande pourquoi je suis là, j'ai envie de lui dire que ça le regarde pas. Mais je dis rien, je réfléchis. « Parce que je veux pas qu'on te vois ici. » Je souris légèrement. Je veux pas, c'est tout. Pas aujourd'hui, pas maintenant. « Et surtout parce que tu as pris mon caleçon. » Non mais c'est vrai il ne sait même pas faire la différence entre ses affaires et les miennes ! C'est insupportable. Comme il ne sait pas faire la différence entre un beau gâteau et un gâteau laid. Oui je sais on en revient toujours à la même histoire. Mais cela reste sa faute. Toujours et encore sa faute. M'en fou de toutes façons je reste sur le sol. Et quand Gabriel, qui en fait ne m'écoutait pas le moins du monde et se fichait totalement de moi me dit qu'on peut y aller moi je répond simplement : « Non. » J'ai toujours les bras croisé. Je boude. Voilà. En fait c'est pour l'embêter, mais chut, il ne faut pas lui dire. En tout cas il m'a chauffé et presque laisser pour mort après. Si c'est pareil absolument ! Le sol est froid contre mon dos et ma peau commence à se piquer de quelques petites bosses minuscules... Chair de poule. Je frisonne un peu mais je reste allongé. Hors de question que je bouge ne serait-ce qu'un cheveux. « Rend moi mon caleçon. » Et toc ! Bien obligé de se foutre à poil non ? M'en fou où qu'on le fait, mais il m'a chauffé, moi je veux pas rien après.

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Gabriel Sheytan
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MessageSujet: Re: Tu dormais, donc je me suis tiré.   Tu dormais, donc je me suis tiré. EmptyDim 30 Sep - 9:47

Tu dormais, donc je me suis tiré.
« Un chapelier nu qui se dansait sur un bureau un bureau un bureau tout nu (à chanter sur l'air d'un éléphant qui se balançait) »


    « Hilarant. »

Il ne trouvait pas cela drôle. Un sourire satisfait se dessine sur les fines lèvres de Gabriel. Aussi étrange que cela puisse paraitre, l’incube connaissait ses limites et ne voulait pas que son ami ait des problèmes à cause de lui. Doucement il caressa son doux visage, il l’avait rendu hargneux et sarcastique. Il avait gagné tout simplement. Il ne dit rien pour autant, il s’en doute, ce n’est pas la première fois qu’il vient après tout. Quoi que c’est la première fois qu’il s’enfuit de sa chambre, d’habitude il se coltinait la visite pur et simple de sa chambre et puis repartait tout de suite, faute de temps, faute de sommeille aussi. Quoi que… il laissait une lettre. Son frère risquait de se douter de quelque chose. Il jette un regard à Lio qui est toujours sur le sol. Un soupir s’échappe de ses lèvres, il aime bien trop son ami pour l’agacer. Il attrape sa lettre, sa si précieuse lettre et la glisse dans sa poche pour être certain que personne ne la retrouvera. Sa relation avec Lio était connu de beaucoup personnes et il aurait suffit de cette lettre pour que son adorable petit lièvre est quelques petits soucis à cause de lui.
    « Parce que je veux pas qu'on te vois ici. »

La phrase magique. Un soupir s’échappe de ses lèvres. Cela le blesse, bien plus qu’il ne voudrait l’avouer. Il baisse la tête pour cacher son sourire attristé. Ses mains tremblent l’air de rien. Et merde. S’il était venu ici c’était pour s’envoyer dans un septième putin de ciel et non pas déprimer parce que son frère ne voulait plus le voir depuis des années, car il avait simplement voulu sauver sa putin de vie en tuant une garce, une garce qui était leur sœur certes, mais qui voulait les tuer il ne faut pas oublier. Cela lui apprendra à vouloir sauver la vie de quelqu’un, en particulier de son abrutit de jumeau, la prochaine fois que quelqu’un qui essaie de le tuer, il le laissera se débrouiller tout seul, après tout n’a-t-il pas des abrutits de gardes ? De genre qui ne sont même pas capables d’arrêter juste la personne qui ne devait pas rentrer dans le manoir.
    « Et surtout parce que tu as pris mon caleçon. »

Il lève la tête surpris. Un sourire satisfait se dessine sur ses lèvres, ah oui ? C’est vraiment ce qu’il veut. Le pauvre petit est toujours allongé au sol et va rater le plus délicieux des spectacles. De sa manière si particulière il sauta sur le bureau de son frère. Ce fut d’abord le t-shirt qui s’en alla sur le canapé en cuir qui trônait au fond du bureau, puis cela s’ensuivit de ses doigts qui détachèrent les boutons les uns après les autres. Toujours de cette manière discrète et silencieuse. Pas besoin de musique, ni de lumière tamisé pour être sexy, le silence avait simplement ce fantasme qui rendait la chose encore plus fantastique. Son regard croise celui d’une servante qui était en train de surprendre son spectacle. Il lui fit un petit clin d’œil qui n’eut que le charme de lui faire ouvrir la bouche encore plus grande qu’elle n’était déjà. Probablement elle était incertaine de ce qu’elle était en train de voir, le Chapelier en train de faire un striptease sur son bureau était un spectacle des plus rares après tout, des plus charmants aussi. Il ne se fait pas trop de soucis, qui donc se soucierait des propos un peu stupides d’une servante n’est-ce pas ?
    « Rend moi mon caleçon. » Pouf, un caleçon tomba sur la tête de Lio. Un grand sourire se dessina sur les lèvres de Gabriel. Le genre de sourire un peu gamin, un peu prétentieux. Le genre de sourire quand on sait qu’on a fait une connerie et qu’on en est on ne peut plus fier.
    « Voilà ton caleçon mon mignon. Maintenant rend moi le mien, pas que je n’aime pas être nu sur le bureau de mon frère, mais il fait un peu frisquet, tu ne penses pas ? »

Il ne parle pas de la servante. A quoi bon ? Cela sera la petite surprise de Lio quand il découvrira les rumeurs du Chapelier qui faisait un striptease sur son bureau pour on ne sait trop quelle raison. Ne cherchant pas à cacher sa nudité il sauta du bureau et avec un petit sourire satisfait sur les lèvres il entreprend de retirer le pantalon de Lio. Après tout n’avait-il pas froid ainsi dans cette petite tenue ? Et puis il n’y avait rien de plus agréable que de déshabiller un homme. Même si ce n’était que pour les piquer son caleçon. D’un simplement mouvement il lui retira son pantalon. Un grand sourire il s’attaqua à son caleçon. Probablement avait-il espéré qu’ils aillent beaucoup plus loin. Qu’ils retrouvent les ébats de la nuit dernière. Cependant, non. Il se contente de récupérer son caleçon et l’enfile de suite. Puis d’un geste vif il se saisit du caleçon qu’il venait de balancer sur Lio.
    « Si tu veux avoir ton caleçon, faudra que tu m’attrapes ! »


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MessageSujet: Re: Tu dormais, donc je me suis tiré.   Tu dormais, donc je me suis tiré. EmptyMer 24 Oct - 11:53



« Qui est le vrai diable ? »

Et monsieur commenca à se déshabiller avec une grande imprudence et surtout impertinence, beaucoup d'indécence et... Mon dieu ce qu'il est sexy. Et moi assis, presque allongé sur le sol, je ne pouvais échapper à cette vision mauvaise mais ô combien fort plaisante. Je dis mauvaise parce que si quelqu'un nous surprennait... Mais le danger attise le désir, ainsi que l'énervement. Quand je disais que je ne pouvais y échapper, je crois devoir avouer que ce n'était pas l'entiere vérité. A vrai dire c'était plutôt un honteux mensonge. J'aurai pu m'en détourner en osant fermer les yeux ou encore en tentant un simple mouvement de la tête, mais alors je crois que toute la joie que me procurait ce spectacle éblouissant et provocateur m'aurait déserté en un instant, ne laissant qu'un souvenir âpre d'un désir insatisfait et une morosité peu enviable. Cette représentation aussi imprévue que bienvenue se déroula dans un silence complet, affolant mon coeur et mon corps, laissant le frisson me parcourir entier pour enfin ne plus lâcher une seule partie de mon corps. Je me mordis les lèvres avec une violence telle qu'une goutte de sang y perla, afin de retenir les pulsions commençant a s'imposer a moi. J'avais désormais envie de lui sauter dessus, mais je restais sur le sol, comme paralysé. Arrivé au moment critique, Gabriel me jeta avec désinvolture mon caleçon à la figure, tant et si bien que je fut refroidi d'un coup et qu'un soupçon d'énervement faillit me faire lever.

« Voilà ton caleçon mon mignon. Maintenant rend moi le mien, pas que je n’aime pas être nu sur le bureau de mon frère, mais il fait un peu frisquet, tu ne penses pas ? »

En grommelant je pensais à m'exécuter, mais comme monsieur avait osé me rendre vulgairement mon dû, je ne daignais pas faire à mon tour un strip tease. De plus j'avais la ferme intention de cèder à ma flemme, c'est à dire ne pas me lever. Je m'imaginais déjà : N'ayant aucun problème avec ma nudité je ne chercherais pas à me cacher, mais je prendrais par contre un malin plaisir à détailler une fois encore la virilité de mon ami ici présent sans le laisser me contempler à son tour. Les vêtements tomberaient au sol aussi sûrement que s'il avait dû les enlever lui même et je me débarrasserais de son caleçon en le lui envoyant à mon tour à la figure. Le problème ? Avec Gabriel ça ne se passe jamais comme on le prévoit. Avant que j'ai le temps ne serait-ce que de faire un mouvement pour enlever mon pantalon, monsieur était venu m'aider, ou plutôt m'imposer son aide. Je ne peux cependant pas mentir : un frisson de plaisir parcouru mon corps quand ses doigts froids frôlèrent ma peau nue. Quand il s'attaqua au caleçon ce fut bien pire et je m'imaginais déjà dans un avenir bouillant. Cependant j'essayais à tout prix de me calmer et d'avoir un peu de retenue : faire l'amour ici serait drôle mais à moitié suicidaire... Ou complètement. Et Gabriel prit mon caleçon.

« Si tu veux avoir ton caleçon, faudra que tu m’attrapes ! »

Je fronce les sourcils. Il s'en va. QUOI ? Il s'en va ! Je me relève d'un bon. Ah non non non, ça devient vraiment n'importe quoi ! Je me met à lui courir après et nous sortons du bureau de monsieur le frère de mon amant fou et accessoirement, de mon ami et très estimé Chapelier. Je sers les dents. Lièvre de Mars, ça veut pas dire malheureusement qu'on cours vite et qu'on est endurant. Mais ça va, pour lui sauter dessus, il n'y aura pas de problème. Comment ça ma phrase est à double sens ? Vraiment ? Mais mon coeur commence à battre trop fort dans mes tempes. Je m'arrête. Je suis nu. Je suis nu dans un couloir plus précisément. En fait, je suis nu, dans un couloir de la maison du Chapelier, en train de haleter pour essayer de remplir mes poumons d'air, les mains sur les genoux, les cheveux en bataille.

« REVIENS TOUT DE SUITE ! »

Un secrétaire du maître des lieux arrivent en voyant le boucans que je fais. Il est tôt, heureusement que personne ne courra le risque de réveiller Nathaniel. Il est à la fois outré, amusé, et apparemment plutôt amateur de ma tenue. Il a un regard amusé. Je lui lance un clin d'oeil. Pourquoi pas plus tard ! Mais bon, récupérer mon caleçon est la première chose à faire. Je me remet à courir. Je remarque avec un sourire qu'on se rapproche de ma chambre. Je le rattrape le plaque contre le mur avec violence, ouvre maladroitement la porte de ma chambre et le fou dedans sans ménagement.

« Tu crois que tu peux jouer tranquillement et puis m'obliger à me balader à poil ? Tu rêves ! »

Je lui saute dessus, lui fou un poing dans le ventre et nous roulons au sol, entre bagarre et sensualité. Un peu comme toujours.
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