-55%
Le deal à ne pas rater :
Coffret d’outils – STANLEY – STMT0-74101 – 38 pièces – ...
21.99 € 49.04 €
Voir le deal

Partagez | 
 

 La haine est certainement le plus durable des plaisirs : on se presse d'aimer, on se déteste à loisir.[Hunter]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
Syrianael
Syrianael
Ecrits : 140
Age IRL : 28

Gouttes de thés : 48
Administratrice

La haine est certainement le plus durable des plaisirs : on se presse d'aimer, on se déteste à loisir.[Hunter] Empty
MessageSujet: La haine est certainement le plus durable des plaisirs : on se presse d'aimer, on se déteste à loisir.[Hunter]   La haine est certainement le plus durable des plaisirs : on se presse d'aimer, on se déteste à loisir.[Hunter] EmptySam 1 Sep - 8:51



✖ La haine est certainement le plus durable des plaisirs : on se presse d'aimer, on se déteste à loisir.✖
«L'enfer c'est les autres»

Ses pieds se recroquevillent lentement dans le cuir noir de ses chaussures. La neige qui tombe inlassablement sur cette partie de la ville recouvre le sol et gèle chaque personne assez inconsciente pour se risquer dehors par ce temps. Des personnes comme elle. Avec un frisson, Syrianael resserre les pans de son manteau de cuir pour tenter de se protéger tant bien que mal du froid glacial qui entoure la ville. N’aurait-il pas pu neiger un autre jour ? Ce n’est pas quel déteste ces flocons d’eau glacée bien au contraire, la belle rousse trouve que le No man’s land ne peut sembler beau qu’une fois purifié sous des monceaux de poudreuse blanche et parcouru par les vents froids qui semblent transpercer l’âme.

Alors bien souvent elle se repait du silence que la neige apporte et se moque de ceux qui ne comprennent pas à quel point elle est précieuse. Pourtant même glacée et les muscles perclus de douleur pour être trop longtemps resté immobile, son cœur s’ouvre lentement devant la vision de ses enfants qui jouent, les joues rosies par le vent, heureux de cette distraction inespérée. Parce qu’en ce moment le monde désolé qui l’entoure semble presque normal. Paisible et innocent bien loin de la réalité. Sans bruit elle étend rapidement la jambe pour détendre les muscles crispés et se remet en place. Voila déjà trois heures qu’elle attend patiemment que sa cible sorte du bouge hideux ou elle est allé noyer son addiction à diverses drogues.

Malgré les désagréments que lui causent cette attente prolongée sur le toit refroidi de ce bâtiment elle ne peut que remercier l’homme de ne pas avoir choisi le Dentelle et Cuir pour assouvir ses vices, en effet il aurait été beaucoup plus difficile de le tuer sur son propre lieu de travail sans se faire remarquer. Dieu merci il ne se contentait pas de ce qui était servi sur la carte du Dentelle et Cuir et demandait des drogues bien plus fortes que celles habituellement vendues dans le commerce. Voila pourquoi il était venu s’enterrer dans ce trou perdu. Voila pourquoi elle attendait patiemment sa sortie .D’un geste de la main elle rejette une mèche rouge venue se perdre devant ses yeux et tout aussi discrètement appuie de toute son poids sur son genoux pour se soulager.

La porte s’ouvre dans un grincement de fin du monde et elle se redresse lentement sur ses gardes. Enfin ! L’homme plutôt séduisant mais visiblement déjà rongé par les substances corrosives dont il abuse avance d’un pas hésitant s’appuyant contre les murs souillés. Avec un soupir de dégoût, Syrianael se relève doucement et descend de son toit jusqu'à arriver doucement à lui.

-Z’avez du feu ?

Et du bout des doigts elle désigne le joint qu’elle à volé au dentelle et cuir. L’homme qui à d’abord sursauté se détend en la voyant. Une jolie poulette aux cheveux de feu et aux grands yeux verts, visiblement désireuse de pimenter sa nuit. Tout bénef’ pour lui. Alors avec un sourire égrillard il se penche pour sortir un briquet.

-Bien sûr ma jolie…je peux te donner toute ce que tu veux …


Brusquement la lame glacée d’une dague se pose contre son cou et les lèvres rougies s’étirent doucement pour former un sensuel sourire félin. Alors elle se penche doucement contre lui jusqu'à laisser la soie de ses cheveux effleurer son cou. Puis d’un coup sec elle lui tranche la gorge tandis que son cri se mue en un pitoyable gargouillis. ET alors que la vie quitte lentement son corps elle se penche vers lui pour murmurer.

-Je ne crois pas non …

Et pour une fois elle ne regrette en rien son acte. Car non seulement il n’est pas innocent mais il est aussi connu pour son coup prononcé envers les jeunes filles très jeunes. Trop jeunes. D’un mouvement souple elle se redresse et coince entre ses deux doigts une plume rouge sang. Son symbole. Ses épaules Se relâchent alors qu’elle sent la présence d’un indésirable qu’elle ne connait, hélas, que trop bien. Sans se retourner elle le hèle.

-Qu’est-ce que tu veux encore ? Pourquoi tu n’arrête pas de me suivre hein ?


Elle n’a qu’une envie rentrer chez elle…pourquoi a-t-il fallu qu’il se mette en travers de sa route hein ?

code by shiya.


Revenir en haut Aller en bas
Hunter Bledlowe
Hunter Bledlowe
Ecrits : 27
Age IRL : 35

Gouttes de thés : 31

La haine est certainement le plus durable des plaisirs : on se presse d'aimer, on se déteste à loisir.[Hunter] Empty
MessageSujet: Re: La haine est certainement le plus durable des plaisirs : on se presse d'aimer, on se déteste à loisir.[Hunter]   La haine est certainement le plus durable des plaisirs : on se presse d'aimer, on se déteste à loisir.[Hunter] EmptySam 8 Sep - 21:07


Sombre journée, glaciale. Me rendant à peine compte de cette fraicheur oppressante. Tenant brièvement la porte à cette délicieuse demoiselle avant de sortir. Lui accordant qu’un sourire concis, avant de filer à l’Anglaise. J’avais d’autres idées que m’accorder du temps dans ce genre de lieu. Même le plus agréable qui soit ! D’un œil perçant, je remarque a plusieurs mètres les courbes félines que je recherche..que je poursuis… Hobbies de la journée, a vrai dire d’un peu plus longtemps que ça… Rien d’étonnant qu’elle ne me remarque pas. Je suis capable de poursuivre n’importe qui à la trace à une distance phénoménale. Chaque être possède une odeur, et la sienne… Je ne peux pas l’oublier, elle m’obsède d’une certaine manière. Sans la voir, je peux savoir qu’elle est passée par là. Ignorant ce que je pouvais bien faire ici, et décidé de la prendre comme gibier. Jusqu’à arriver à elle…

Cela fait un moment, que j’aurais pu me dévoiler. Seulement, d’une façon perfide, j’aime observer les autres. C’est du voyeurisme pur et simple, acte malsain sans doute. Cependant, je m’en régale peu importe les facettes. Rompre le charme de cette piste, met fin à mon excitation. Pour entrer dans un autre jeu, plus dangereux, plus violent… Je lâche la porte brusquement, craquant la couche blanchâtre sous mes pieds. La rue n’est pas vraiment lumineuse et encore moins faite de grande population. L’air est calme, et aussi inquiétant. Personne ne s’arrête ni fait attention. C’est comme être invisible.

Mon gibier en n’est pas un. Autant que je me prépare au danger. Sa lame est sans doute reconnue plus inquiétante que la mienne. C’est la seule raison pour laquelle elle m’intéresse. Je l’admire autant que j’ai le désir de lui arracher le cœur, je veux sa place tout simplement. Ce n’est pas la raison qui arrêtera ma soif d’ambition. Téméraire sans nul doute. Je me prépare jamais, je joue à l’instinct, c’est dans ma nature. L’avenir n’est pas à prévoir, suivre un plan puis quoi encore… J’aviserais, c’est tout. Le hasard puis mon flaire, c’est tout ce qui me guide. Qu’importe si je me plante, je ne suis pas un de ces inactif prévoyant, trop craintif pour foncer. Ils resteront des bouffons tandis que je deviendrais roi. Et eux penseront le contraire, qu’ils le disent… Je serais capables de leur crever les yeux avant même qu’ils puissent fermés les paupières. Marchant dans l’ombre discrète. Mon fondant à l’abri des regards dans une apparence plus canine.

Je me faufile en dehors des rues emprunté par les humains. Laissant ma vision de côté, pour seulement me fier à cette odeur si particulière. Je trotte mon flaire m’indique qu’elle s’est immobilisé. Je n’avais pas envie de louper cela ! Je prenais plaisir à la harceler, d’une certaine façon elle ne pouvait pas nier mon existence. Je stoppe mes pattes encrées dans la neige. Observateur des actes de cette femelle. L’homme près d’elle n’a aucune chance, d’ailleurs il est abattu si facilement… D’une certaine manière sa mort est plutôt médiocre et pathétique. Qu’est-ce qu’elle peut être décevante cette nana… Et pourtant…

Je m’avance lentement vers elle, sachant pertinemment que mon effet de surprise sera nul et que ma présence sera décelée très rapidement à présent. Alors, qu’elle se retourne, je reprends ma forme humaine. Lui adressant un regard plus que vicieux. M’accordant un bref sourire qui se dessine au coin de mes lèvres.

    Syrianael – « Qu’est-ce que tu veux encore ? Pourquoi tu n’arrêtes pas de me suivre hein ? »


Je me contente de la regarder comme un vainqueur alors que je n’ai rien gagner du tout. J’apprécie qu’elle se pose ces questions. Bien qu’au fond la réponse est plus qu’évidente, elle devrait le savoir. Sinon, tant pis. Qu’elle ne compte pas sur mes réponses. Je la contourne lentement sans lui rendre la moindre de réponse. Glisse une main dans mes cheveux comme pour me recoiffer avant d’observer avec une moue inquiétante, le cadavre. J’ai faim… Ce n’est pas vraiment le moment. Mais, je mangerais bien ce type. L’odeur de son sang m’enivre, sans le toucher, j’ai l’impression de pouvoir déjà me régaler de sa chair. Je n’en oublie pas pour autant la présence de ma chère concurrente. Replaçant ma main dans la poche de mon manteau, je la regarde, allant jusqu’à la dénudée du regard. C'est flagrant, je me fiche qu’elle s’en rendre compte. J’aime bien ça. Me léchant la lèvre inférieure comme un tic assez répugnant pour le coup.

    Hunter – « Tes contrats sont de plus en plus décevant… Serais tu en manque de ressource ma chère, je pourrais peut être te filer un coup de main… Quoique, en réfléchissant, je ne fais pas la charité. Tu n’as vraiment aucun sens artistique ma pauvre, c’est vraiment pathétique. »


Venir me moquer, critiquer et blabla… J’adore cela. Ce n’est pas la question. Je ne souhaite que l’agacée, l’énervée serait encore plus fun. Qu’elle sache au moins que je suis un meilleur assassin qu’elle. Lorsque j’observe son œuvre pathétique, je suis vraiment un Picasso à côté d’elle. Cela me réjouit vraiment, mon sourire triomphant et narquois en est déjà la preuve.

Code by Anarchy
Revenir en haut Aller en bas
 

La haine est certainement le plus durable des plaisirs : on se presse d'aimer, on se déteste à loisir.[Hunter]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 

 Sujets similaires

-
» Hunter Bledlowe
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Cantiques Sanglants :: Nameless City :: 
L'avenue principale
 :: 
Les commerces
-
Sauter vers: