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 Aimez-vous les chiens ? Enfin aimez-vous Clochette ?

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Gabriel Sheytan
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MessageSujet: Aimez-vous les chiens ? Enfin aimez-vous Clochette ?    Aimez-vous les chiens ? Enfin aimez-vous Clochette ?  EmptyJeu 6 Sep - 22:44



✖ Aimez-vous les chiens ? Enfin aimez-vous Clochette ? . ✖
« La réponse a cette question décidera de la suite de cet entretient »

Un soupir s’échappe de ses lèvres, il pose un regard fatigué sur la lettre de démission que la fille vient lui poser sur son bureau. Elle se tient là, rigide, froide, un peu tremblante. Il jette une bourse remplit d’argent sur le bureau. « Ton salaire du mois, prend là et va-t-en. » Elle hoche de la tête, un peu hésitante, il n’y a pas beaucoup de métiers dans le no man’s land, elle prend tout de même son dû et s’en va, presque en courant. Il s’enfonce dans son fauteuil. La troisième cette semaine, la troisième depuis que l’ouverture s’est faite avec le cadavre de cette pauvre fille. Un massacre. Il ne sait trop quel est le monstre qui a osé la démembrée, probablement vivante vu l’expression qui s’est peint pour l’éternité sur son visage. Ce n’est pas un chasseur de prime, il a un accord avec eux, des meurtres ? D’accord, mais jamais devant son salon de thé, encore moins à l’intérieur. En échange il leur donne les informations et les relations dont ils ont besoins. Ils étaient sensé le protéger, mais là… Soit disant un assassin venant d’une autre cours. Il ne sait trop d’où. Il peut venir de n’importe où, vu la cruauté cela est probablement l’œuvre d’un sidhe. Il a essayé de se montrer compatissant, il leur a accordé une minute de silence et ne leur a pas demandé de nettoyer les lieux. Cependant aurait-il dû verser des larmes pour une serveuses stupide ? Elle ne cessait de glousser et d’essayer de le séduire, à ses yeux elle est loin d’être une perte. Sauf que les serveuses ne sont pas de cet avis et ne cessent d’émettre reproche sur reproche à son sujet depuis peu. La troisième qui s’en va… Il attrape un papier et regarde la lettre qu’il a reçue. Une fille qui se propose de travailler pour lui, il a demandé quelques infos à Victor, un chasseur de prime. Une jolie fille, pas trop idiote, mais qui est un calice. Il grimace à ce mot. Il n’aime guère les calices ou tout du moins il n’aime pas les maitres de ces calices, souvent ils sont jaloux et ne supportent pas l’idée que leur calice aient d’autres partenaires, or avec sa réputation de Don Juan est-ce que cela posera un problème ? Il ne veut pas d’autres meurtres, il est obligé de fermer le salon de thé ce jour là et payer quand même les serveuses. En bref, il perd tout.

Du bout des doigts il tapote sur la table. Il jette un coup d’œil à sa montre à gousset ouverte sur son bureau. Elle devrait bientôt arriver. Il préfèrerait se balader parmi ses clientes pour les charmer ou bien trouver de nouvelles recettes. Cinq minutes. Elle arrive dans cinq minutes. Si elle a le moindre retard elle n’aura même pas la plaisir de le rencontrer. Le thé ne sera plus prêt. Il fait tourner son fauteuil et regarde son armoire à ingrédient, des centaines de tiroirs avec chacun des ingrédients différents. Il les ouvre, ne regarde même pas ce qu’il y a à l’intérieur, à chaque fois il prend la dose exacte. Il pourrait le faire les yeux fermés. Il tire sur un fil, une bille et lâchée et une succession de causes à effets amena enfin au feu qui se démarra sous la bouilloire. Il jeta les ingrédients dans un petit bol et se mit à les broyer plus ou moins soigneusement avant de les mettre dans une petite bille qu’il glissa dans la théière. Deux minutes. Il versa l’eau frémissante dans la théière et se mit à chercher une tasse. Pas trop ébréchée, pas trop neuve non plus. Une pas trop belle, mais pas trop laide. Il jette un regard attristé sur les débris de son ancienne tasse préférée. Lio lui a promis une nouvelle tasse préférée, il ne lui a toujours pas offert une nouvelle tasse. La prochaine fois il lui mettra une balle entre les deux yeux s’il n’arrive pas avec sa nouvelle tasse. Il la caresse tendrement. Presque attrister. « Wouf ! » Il se tourne vers Clochette qui trottine vers lui, un sourire baveux sur les lèvres. « Tu es réveillée ma belle ? » « Wouf ! » « Tu as faim ? » « Wouf wouf ! » « Même pas un gâteau ? » Elle semble hésiter. « Ce sont Lio qui les a fait pour toi. » « Wouf ! » Il ne peut s’empêcher de lâcher un éclat de rire. Clochette n’a plus de secret pour lui. Il attrape un petit gâteau et le déposa dans la soucoupe sous le bureau qui était juste à côté de son petit panier. « Monsieur ? » Son sourire disparu. Il redevint cet homme froid et distant qu’il est, faussement charmeur, le genre d’homme que toutes les femmes rêvent de faire craquer. D’être la femme qui le fera changer. « Elle est arrivée. » Il hoche de la tête. « Bien. Faites la rentrer. » Une jeune femme entre dans le bureau. Elle n’est pas en retard. D’un geste de la main il l’invite à s’asseoir, il remplit une tasse de thé qu’il a préparé et la poussa en sa direction. « Buvez donc un thé. Une discussion est toujours plus agréable avec un thé, vous ne pensez pas ? » Il s’assoit en face d’elle. Sous le bureau Clochette lui mordille les doigts de la main qui a laissé pendre pour la caresser. Elle manque d’attention. Il veut s’installer sur ses genoux. « Pardonnez-moi. » Gabriel se penche et l’attrape pour la poser sur ses genoux. « Bien. Buvez. Buvez donc et présentez vous je vous prie. » Elle doit boire le thé. Après le désir de raconter la vérité lui prendra. Il gratouille derrière les oreilles doucement Clochette qui se met à grogner de plaisir.

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Lorleen Ivanov
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MessageSujet: Re: Aimez-vous les chiens ? Enfin aimez-vous Clochette ?    Aimez-vous les chiens ? Enfin aimez-vous Clochette ?  EmptyLun 10 Sep - 14:40

Qui est-il? Que veut-il? Que dois-je savoir? Maman, dis-moi ce que l'on me demandera d'être? Tu sais maman, j'ai déjà travaillé dans un bar mais là c'était différent. C'était lui qui m'y avait fait entré et je n'avais pas eu à me présenter. Alors maman, dis-moi ce que c'est qu'être une bonne serveuse et comment lui prouver que j'ai des atouts pour le job. Je crois que depuis le temps j'ai tout oublié alors raconte-moi l'histoire... « Tout d'abord, souris ma fille car c'est la première chose que tu devras faire. Comment appâter le client sinon? » Mais maman, je sais plus sourire depuis que cette vie me bouffe mes réserves, depuis que je dois faire semblant avec lui. J'ai déjà envie de tout casser là. « Montre-toi aimable? » Mais quand je leur dis qu'ils sont cons, j'ai raison et puis s'ils veulent me faire du mal, je dois me défendre, non? « Apprends à gérer ton stress! » Cette leçon, cela fait longtemps que je la maîtrise, il n'y a plus en moi aucune peur. « Sois présentable ma fille. » Je dois donc m'habiller classe? «  Mets une mini-jupe et adopte un sourire pas trop futé. » Mais maman, si je m'habille sexy, je serai pas classe. Tu m'embrouilles. « Apprends à accueillir les gens car tu te devras, tout en restant aimable, de les placer, les conseiller, faire en sorte qu'ils soient ravis. » Mais comment je fais tout cela en même temps? Je suis pas un robot, juste une enfant perdue. Je sais plus ce qui est, ce qui était et ce qui doit être. Donne-moi la réponse à toutes mes questions. « Bref ma fille, méthode, mémoire, rapidité et force te seront nécessaires si tu veux y parvenir. » Je ne veux plus t'entendre maman, je ne veux plus que tu me dises que faire. La réalité reprend contenance. Jamais, il n'y a jamais eu personne excepté moi-même. Les fantômes du passé ne sont plus et il reste juste une jeune femme trop belle qui ne sait pas vraiment que faire. Sera-t-elle à la hauteur. Elle a travaillé avant mais elle n'a jamais misé que sur une chose : son physique. Il était la clé de toutes les convoitises et pour un sourire, bien des « hommes » se seraient damnés. Elle était pistonnée, c'était un caprice de plus à assouvir. Aujourd'hui, elle sera seule face à cet homme. Elle devra le convaincre qu'elle est la personne qu'il lui faut. Elle ne sait pas si elle est déjà prête à se démener seule dans l'existence mais bientôt elle le fera disparaître alors elle n'aura plus le choix.

Parée de sa robe trompeuse, oui c'est ainsi qu'elle l'a nommée. Droite et sévère devant, elle n'offre au regard aucun décolleté réjouissant. Noire et brillante, son étoffe invite au toucher tandis que les dentelles et les fines broderies ton sur ton lui donne une confection travaillée qui laisse deviner que ce n'est pas une stupide robe sans valeur, voilà bien la première tromperie, celle qui fait penser à une vulgaire robe quand elle est faite d'un tissu précieux. Mais ce n'est pas pour cette unique raison qu'elle l'a ainsi surnommée. Non, non c'est en raison du décolleté vertigineux qu'offre le dos de la robe. Celui-ci d'abord immense descend doucement et en rétrécissant vers la cambrure des reins, s'arrêtant juste avant l'endroit convoité, où les mains aiment se balader. Elle l'aime bien cette robe et la veste posée par dessus lui permettra de révéler ou non ce détail. Si elle choisi d'aiguiser ses sens, elle devra cibler quel est le bon moment. Un trait d'eye-liner vient accentuer l'effet hypnotique de son regard tandis qu'un peu de rouge lui donne une bouche à la sensualité accrue. Au fond, elle est, selon la moue qu'elle adopte, sérieuse ou coquine et cette ambivalence n'est pas pour lui déplaire. Elle ne veut pas qu'il lise en elle comme dans un livre ouvert. Elle part enfin, sans prendre la peine de fermer derrière elle. Les voleurs, elle ne les craint pas, il n'y a rien à voler après tout. Tout en marchant à son rythme pour rejoindre le lieu du rendez-vous, elle relit les quelques notes qu'elle a rédigées, résumé des maigres informations qu'elle a su glaner. Deux phrases ressortent clairement du lot : ne jamais boire son thé, ne pas lui céder trop vite. Elle est arrivée plus vite que prévu et elle inspire un grand coup avant de pénétrer dans le « bâtiment ». La secrétaire ou l'assistante, au fond quelle importance, l'accueille et va l'annoncer à son hypothétique futur patron. Enfin, elle est invitée à entrer. Légèrement à l'avance et sur invitation de son hôte s'installe face à lui. Elle regarde la tasse de thé d'un regard vide et se demande si elle doit ou non se laisser piégée. Elle attend et un sourire amusé étire ses lèvres écarlates quand elle aperçoit le chien installé sur les genoux de son maître. A nouveau, il insiste pour qu'elle boive du thé alors docile, elle se saisit de la tasse, pose délicatement ses lèvres sur le rebord et y trempe les lèvres. Juste les tremper pour qu'elles soient humidifiées par le liquide chaud mais pas assez pour qu'elle puisse en gouter le subtil parfum. Elle veut donner l'illusion d'avoir bu et bien qu'incertaine du résultat, c'est confiante qu'elle se présente :

- Bonjour Monsieur. Un thé est en effet fort réjouissant pour accompagner un entretien d'embauche tel que celui-ci. Je m'appelle Lorleen. Peut-être avez-vous des questions à mon sujet ou des précisions que vous aimeriez avoir sur mes capacités? J'ai mis le principal dans ma candidature mais il vous manque peut-être certains éléments? Je suis tout à vous...

Petit sous-entendu car une chose ne fait aucun doute, il aime la chaire tendre des femelles. Elle sourit timidement, ne voulant pas montrer trop tôt qu'elle a confiance en elle. Elle ne veut pas dominer le jeu, cela pourrait le fâcher, lui faire se sentir inférieur, chose qu'il est évidemment. Elle attend ses interrogations et dans l'attente « trempe » à nouveau ses lèvres dans le thé.
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Gabriel Sheytan
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MessageSujet: Re: Aimez-vous les chiens ? Enfin aimez-vous Clochette ?    Aimez-vous les chiens ? Enfin aimez-vous Clochette ?  EmptySam 15 Sep - 11:08



✖ Aimez-vous les chiens ? Enfin aimez-vous Clochette ? . ✖
« La réponse a cette question décidera de la suite de cet entretient »

Il jette à peine un regard à la demoiselle, il se contente de saisir son c.v. où il n’y porte aucun intérêt à vrai dire. Clochette sur ses genoux baillent, elle s’ennuie et veux un gâteau. Il la gratouille derrière les oreilles et jette un regard vague. « Bonjour Monsieur. Un thé est en effet fort réjouissant pour accompagner un entretien d'embauche tel que celui-ci. Je m'appelle Lorleen. Peut-être avez-vous des questions à mon sujet ou des précisions que vous aimeriez avoir sur mes capacités? J'ai mis le principal dans ma candidature mais il vous manque peut-être certains éléments? Je suis tout à vous... » Il lève le regard vers elle. Sûre d’elle, un peu trop à son goût, probablement pense-t-elle que coucher avec lui, lui suffira d’avoir le poste. Tss idiote. De toute manière il serait prêt à engager n’importe qui, qui pourrait rentrer dans une tenue de soubrettes. Même Lio si il le voulait bien. Il n’a pas encore osé le lui proposer toutefois, hors de question qu’il se mette en tête de casser sa nouvelle tasse à thé préférée ! Son regard se pose sur la tasse. « On goûte mieux au thé quand on le boit et qu’on ne se contente pas de tremper les lèvres. » Du bout du doigt il fait quelques petits ronds en désignant la tasse. « Le niveau du liquide. Ne pensez pas être la première à essayer d’éviter mon thé. Buvez-le ou bien repartez. » Il ajouta avec un sourire carnassier. « Je vous laisse le choix. » Il repose son regard sur le c.v. bien détaillé, mais il sait déjà tout cela, rien qui ne puisse l’intéresser. Alors il le froisse et en forme une boule. Clochette quitte ses genoux et attend la queue frétillante et les yeux brillants. Il lui envoie le c.v. transformée en balle improvisée. Clochette se met à courir après, risquant de justesse de se cogner dans les meubles. Maintenant elle sait ce qu’elle fait. Au début elle passer son temps à cogner contre les meubles, tant et si bien qu’il lui avait mis un turban. Il la regarde, attendrie. Il aime cette petite chienne, ce n’est d’ailleurs un secret pour personne et les rares qui ont essayé de s’attaquer à Clochette l’ont tout de suite regretté.

Son regard se repose sur Lorleen. Elle est toujours là. Un bref sourire se dessine sur ses lèvres. « Bien. Vous désirez donc rester. Je déteste engager des menteurs, des personnes qui essaient de manipuler ou des filles qui pensent qu’il suffit de coucher avec moi pour avoir le job. Je ne couche jamais avec mes serveuses au passage. » Lui aussi peut enchainer les monologues. Il se sert une tasse de thé et la déguste en prenant soins de s’approprier toutes les saveurs. Il ferme les yeux pour mieux en profiter, cela peut lui donner un air quelque peu stupide, mais il n’en a que fit. Il aime le thé, son doux goût, ses senteurs et puis ces souvenirs qu’ils reviennent encore et encore. Son doux sourire, ses yeux qui brillés et ses douces mains qui le pressaient contre ce corps si accueillant. La seule qui se souciait de lui, la seule qui comptait pour lui. Clochette revient toute heureuse, bavant joyeusement sur la balle en papier. Il repose doucement la tasse, une moue se dessine sur ses lèvres, quelque peu dégoûté. Pourtant il saisit du bout des doigts la balle en papier. Un sourire tendre se dessine pourtant sur ses lèvres, il lui pardonne tout. A nouveau il ignore Lorleen, Clochette attire toute son attention. « Tu ne pouvais pas t’en empêcher n’est-ce pas ? » Elle le regarde avec des yeux implorants. Alors il lui renvoie, pensant déjà à la bave qui s’envole accompagnant la balle. Son regard se reporte sur Lorleen. Elle est belle, c’est indéniable, intelligente aussi. Deux défauts qu’il n’aime guère chez les serveuses, il se méfit de ses propres employés, par crainte qu’elles se mettent en tête de le renverser. Il n’a pas le choix. Il sait déjà qu’il va l’engager. Il n’a pas le choix malheureusement. Du bout des doigts il s’essuie sur un mouchoir d’un blanc immaculé. « Parlez-moi un peu du vampire à qui vous appartenez. Est-il au courant que vous désirez travailler ici ? » Il reste froid. Il n’arrive pas à la saisir. Un calice…

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Lorleen Ivanov
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MessageSujet: Re: Aimez-vous les chiens ? Enfin aimez-vous Clochette ?    Aimez-vous les chiens ? Enfin aimez-vous Clochette ?  EmptyLun 24 Sep - 9:56

Quelle idiote! Elle n'est qu'une idiote d'avoir cru qu'elle le bernerait si facilement avec le thé mais elle savait que c'était un risque à prendre et au fond, elle ne le regrette pas. Qu'elle se soit comportée en parfaite imbécile ne donne cependant pas le droit à cet homme de la prendre pour telle et dans son aveu, elle perçoit cette reconnaissance de son intelligence. Il lui donne le choix mais sans pour autant qu'il n'en ait vraiment un. Elle sonde le liquide, sachant pertinemment que si elle en ingère même une infime quantité, consentante ou non, elle lui dévoilera tout ce qu'il veut savoir. Est-elle prête à se confier à un être aussi atypique que lui? Non pas vraiment mais elle déteste perdre. Or décrocher ce job est un défi pour elle. Si on lui avait laissé le choix, bien sûr que non elle ne l'aurait pas bu ce thé. Franchement, elle qui rechigne si souvent à dévoiler ses secrets, à laisser les gens pénétrer son jardin secret. Elle n'est pas fière d'elle, de son passé qu'elle juge un peu trop pitoyable. Et puis, elle ne veut pas trop parler du fait qu'elle soit un calice mais ce n'est qu'un mauvais moment à passer après tout, non? Alors elle inspire un grand coup et boit quelques petites gorgées de thé. Déjà, elle est moins maître de ses émotions et elle ne peut retenir un air de surprise de s'emparer de ses traits quand elle le voit balancer son CV au chien, comme si ce bout de papier était insignifiant. Quelle est donc sa motivation? Elle se dit qu'au fond, il a peut-être déjà pris sa décision ou même qu'elle était déjà prise avant même son arrivée ici. A-t-il seulement le choix? Elle n'ignore pas les rumeurs. Toutes ses serveuses, ou presque, finissent par déserter. Soudain intimidée, elle pose les yeux sur le chien et se doit de reconnaître qu'il a une bonne bouille, un air bon enfant qu'elle retrouve chez son propriétaire tandis qu'il la regarde s'amuser. Désorientée, elle ne sait pas très bien que dire ou que faire car elle sent que rien dans cet entretien ne sera tel qu'elle l'avait imaginé. Alors, elle attend patiemment qu'il parle à nouveau.

Il ne couche jamais avec ses serveuses? Quelle dommage car elle avait cru comprendre le contraire. Elle réfléchit et elle reste convaincue de la véracité de son information. Il veut affirmer le contraire? Cela ne lui pose aucun soucis car elle est venue ici pour se trouver un emploi, non un amant. Elle ne couchera pas avec lui et cela l'indiffère car certes, le succube est plutôt pas mal mais quelque chose la dérange dans son attitude. Il a cet air ailleurs qui l'insupporte et elle le sent méfiant. Encore une fois, il détourne son attention d'elle pour jouer avec son gentil toutou. Elle l'a écouté et au fond, elle a l'impression que leur discussion tourne en monologue. Elle ne juge pas utile de relever les dernières informations qu'il lui a transmises. Elle reporte son attention sur lui et garde son regard fixé sur son visage. Elle pense à la meilleure tactique à adopter. Elle ne trouve pas mais elle ne s'en inquiète pas. Travailler est pour elle est un moyen d'avoir une plus grande liberté, non pas une nécessité pour survivre. Elle ne Lui a même pas parlé de cet entretien. Elle n'a pas juger bon de l'en avertir. Il sait qu'elle cherche un emploi mais il ne sait rien de plus. Au fond, il n'a rien à dire car elle a toujours revendiqué cette liberté, celle de ne plus être entravée. Perdue dans ses pensées, sa question le déboussole : « Parlez-moi un peu du vampire à qui vous appartenez. Est-il au courant que vous désirez travailler ici ? ». Elle cherche ses mots, songe un moment à enjoliver la vérité avant de se rendre compte qu'elle ne le pourrait pas. Alors, elle consent à parler de celui qui l'a tirée des bas-fonds où elle aurait fini par se morfondre.

- Je ne sais pas très bien que dire de lui. C'est un vampire puissant et assez vieux. Je ne connais rien de son passé même si ça fait 20 ans que dure cette « cohabitation ». Il ne sait pas que j'ai postulé pour travailler ici mais il est au courant que je veux retravailler. Il ne s'y opposera pas. Il n'a pas le choix de toute façon... Je ne sais pas bien que dire de plus. Peut-être avez-vous des questions plus précises?

Elle s'est simplement montrée honnête. Aucun calcul dans son esprit en ce moment même. Elle est juste naturelle et ne tente même pas de prédire l'aboutissement de tout ceci. Si cet entretien doit se jouer sur le ton des confidences et de la discussion, très bien, elle en accepte les règles du jeu.
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Gabriel Sheytan
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MessageSujet: Re: Aimez-vous les chiens ? Enfin aimez-vous Clochette ?    Aimez-vous les chiens ? Enfin aimez-vous Clochette ?  EmptyMer 26 Sep - 15:51



✖ Aimez-vous les chiens ? Enfin aimez-vous Clochette ? . ✖
« La réponse a cette question décidera de la suite de cet entretient »

Clochette réclame, elle est heureuse, joyeuse et surtout veut toute l’attention sur elle. Elle n’aime pas cette fille, trop jolie, attirant trop le regard de Gabriel qui se veut lointain, mais qui ne peut s’empêcher d’être attiré par ses charmes comme tout mâle normalement constitué. Il ne couche pas avec les serveuses, non pas pour des raisons d’éthiques, mais pour ne pas avoir de soucis par la suite avec les autres, du genre des vampires qui n’aiment pas partager leur calice. Dommage… Elle aurait u le satisfaire le temps d’une nuit, après tout elle ou bien le personnel du bordel d’Alcide, cela aurait changé quoi au fond ? A part qu’après il risquait d’avoir un vampire sur le dos. « Je ne sais pas très bien que dire de lui. C'est un vampire puissant et assez vieux. Je ne connais rien de son passé même si ça fait 20 ans que dure cette "cohabitation". Il ne sait pas que j'ai postulé pour travailler ici mais il est au courant que je veux retravailler. Il ne s'y opposera pas. Il n'a pas le choix de toute façon... Je ne sais pas bien que dire de plus. Peut-être avez-vous des questions plus précises ? »Une grimace déforme son visage. Elle ne lui a rien dit et c’est un ancien vampire. Son regard s’arrête sur la demoiselle. Elle est charmante, intelligente aussi de toute évidence. Elle n’est pas le genre de fille stupide qu’il engage d’habitude, il devrait s’en méfier aussi. A ses pieds Clochette gémit, elle non plus ne l’aime pas trop, elle sait qu’elle fait trotter les méninges de son maître. Du bout des doigts il lui gratouille la tête, elle laisse tombe son postérieur et lève la tête de plaisir. Ses yeux brillent de cette joie qu’ont les enfants d’avoir enfin l’attention sur eux. Puis ils retournent sur cette fille, son regard se fait différend, comme si cela était pour la première fois qu’il la voyait. Un sourire sincère se dessine sur ses lèvres, rare sont ceux qui ont le droit d’avoir un tel sourire. « Vous êtes tellement plus ravissantes lorsque vous n’essayez pas de mentir… »

Il attrape une feuille et se met à rédiger de son écriture fine et serrée si particulière à sa personne. Des questions ? Non. Il n’en avait plus. De toute façon il avait d’or et déjà décidé qu’il l’engage, qu’il le veuille ou non son salon de thé est dans une telle crise qu’il serait prêt à engager un borgne, voir un manchot ! Il ne pose pas plus de question que cela, il se concentre sur le contrat, le plus banal qu’il soit. Il retourne la feuille et la pousse en direction de jolie blonde. « Je vous engage. Cependant si vous m’apportez le moindre souci avec votre vampire je vous renvoie sans vous prévenir. » Il adresse un charmant sourire à la demoiselle. Clochette continue de trottinait ici et là. Elle n’ose pas vraiment l’approcher, elle est plus intelligente qu’elle puisse le paraitre mine de rien. Elle sait qu’elle va devoir la voir régulièrement, mais il y a quelque chose qui dérange, peut être, non surement, cela est dû au regard de son maître. Son regard froid et en même temps qui a peur… Cette fille, elle lui rappelle beaucoup trop Salomé. Avec ses charmes, son sourire, son intelligence. Un moyen de se repentir auprès d’elle ? Non. Il n’a pas de raisons de se repentir auprès d’elle, il avait raison de l’avoir tué, il n’avait pas le choix tout simplement. Il retient un soupir de justesse, cela l’agace, il ne sait s’il doit aimer ou bien détester cette fille. Elle le trouble. Plus qu’il voudrait bien l’avouer. Du bout des doigts il se saisit une tasse de thé et trempe doucement les lèvres. La brûlure du liquide est délicieuse, elle lui remet peu à peu les idées en place. Il en a bien besoin. En fait il déteste ce genre de femme.

Il la regarde lire le contrat. « Si cela vous convient, signez tout simplement. » Il but une nouvelle gorgée et ajouta. « Ce n’est pas indiqué dans le contrat, mais au besoin vous pouvez disposer d’une chambre au-dessus du salon. » Il avait ouvert quelques chambres pour les filles qui refusaient de fermer le salon de thé tard le soir sous l’excuse qu’elles refusaient de rentrer trop tard. Maintenant elles n’avaient plus la moindre excuse. Il boit une nouvelle gorgée de thés. Finalement cela n’a pas duré bien longtemps. Cela l’arrange, il n’aime guère perdre son temps avec des entretient à n’en plus finir. Par-dessus sa tasse de thé il l’observe, elle apportera un charme nouveau un sourire mutin qu’elle cache probablement. Du moins si le vampire dont elle est le calice ne se mette pas en tête de débarquer au salon de thé pour réclamer sa tête ou bien pour laisser un cadavre il ne sait trop où en guise d’avertissement. Tout ceci est mauvais, très mauvais pour les affaires. Pourtant il veut lui donner sa chance, à elle, il n’a pas trop le choix en même temps. Ses doigts se mettent à tapoter sur le rebord de la table, elle le trouble, plus qu’il ne voudrait. Il le montre. Il ne le devrait pas, elle pourrait en jouer, abuser de cela pour il ne sait trop quelle raison, il se montre faible. L’idiot…

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Lorleen Ivanov
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MessageSujet: Re: Aimez-vous les chiens ? Enfin aimez-vous Clochette ?    Aimez-vous les chiens ? Enfin aimez-vous Clochette ?  EmptyMar 16 Oct - 8:54

Lorleen a abaissé ses défenses rudement bien armées pourtant. Elle les a négligé et regarde cet homme avec des yeux nouveaux. Toujours sur la défensive, elle n'est pas le genre de fille à se laisser mettre la tête à l'envers pour un beau mâle, aussi charmant puisse-t-il être. Mais pourtant, oui elle a été contrainte de laisser tomber ses concepts archaïques pour pouvoir donner un entretien vrai, véritable reflet de sa personnalité torturée. Cet homme, ce Gabriel ne lui dit rien qu'y vaille. Elle le craint car, sous des abords joyeux, elle sait qu'il se cache un homme redoutable. Elle le sent capable de tuer et cela l'effraie même si elle a l'habitude de ces hommes assoiffés de sang. Elle lui a confié quelques détails sur son Maître, chose qu'elle ne fait pas d'ordinaire. Elle a agit uniquement par nécessité mais elle sait que c'est dangereux. Il n'aime pas qu'elle parle de lui, de leur lien, de leur relation. Romantique, il a adopté le précepte que pour vivre heureux, mieux vaut vivre caché. Au fond, il n'a jamais compris son besoin d'être vue et exposée aux regards. Il ne se doute pas qu'en elle se terre un réel désir de briller pour enfin sortir de l'ombre dont elle n'est jamais réellement sortie. Il la torture en la gardant prisonnière d'une prison dorée. Il la blesse car elle n'est pas libre, malgré ce qu'il laisse paraître. Mais son désir de vengeance est essentiellement motivée par la perte de l'espoir d'être un jour aimée. Il n'a jamais compris, elle-même n'avait pas compris à l'époque, que les gens à qui l'ont tient ont besoin d'être retenus. Elle n'aurait jamais deviné que perdre tous ces gens ternes, tous ces repères pourraient causer son malheur. Certes, elle joue celle que cela n'atteint pas mais son désir immense de vengeance la consume depuis tant d'années maintenant. Il est tellement puissant qu'il la pousse à chercher l'ivresse de l'oubli dans des substances aux vertus peu respectables.

Sa dernière phrase la déstabilise. Elle ne s'y attendait pas et la surprise se marque sur ses traits. Plutôt réticent depuis le début de l'entretien, elle ne s'attendait pas à ce qu'il lui fasse un compliment. Elle le voit saisir une feuille de papier et elle devine qu'il a accepté de lui donner le poste. Elle en est pleinement heureuse et pendant un instant, elle hésite à lui sauter au cou et l'embrasser pour le remercier mais elle n'en fait rien. Elle reste dignement assise sur sa chaise, souriant bêtement. Elle ne veut pas donner l'impression d'avoir gagné d'avance. Au fond, elle connaît l’image qu’elle véhicule et sa personnalité. Elle aime la séduction sous toutes ses formes. Elle aime sentir le pouvoir que lui confère cet art sur mon prochain. Homme ou femme, elle ne fait aucune différence car au fond, elle ne peut s’empêcher d'être sensible aux deux sexes, chacun lui apportant des sensations différentes. Son corps semble néanmoins toujours affamé de contact, de douceur mais l'idée de s'attacher lui hérisse le poil. Mais si elle aime séduire, ne pensez pas qu’elle soit une croqueuse d'hommes sans scrupules allant avec le premier venu. Elle aime aussi que l'on tente de la séduire avant de se donner, c’est d’ailleurs la partie la plus réjouissante de l’art de la séduction. Pourquoi cette analyse de conscience maintenant ? Simplement car elle doit bien avouer qu’elle est séduite par son futur employeur. Afin de reprendre contenance et de garder la maîtrise totale de ses émotions, elle se plonge dans la lecture de son contrat de travail. Une fois de plus, son intervention la déstabilise et elle ne perd plus de temps et signe directement.

« Merci pour tout. Je ne vous attirerai aucun ennui avec mon vampire comme vous le dites. » Elle l’a remercié pour le poste mais aussi pour le compliment, surtout pour ce dernier en fait. Elle juge bon d’ajouter : « Je me ferai un plaisir d’occuper un des logements que vous proposez lorsque je serai obligée de terminer tard, cela m’arrange même plutôt bien. » Non elle n’aimait pas se balader tard le soir car si son statut de calice présentait des avantages, elle restait néanmoins une « faible » humaine. Lorleen sent que l’entretien touche à sa fin, pourtant elle aurait aimé le voir se prolonger. Mais elle ne veut pas se montrer intrusive alors elle se lève de sa chaise. Elle regarde Gabriel, espérant qu’il dise ou fasse quelque chose pour la retenir mais il semble perdu dans ses pensées. Elle le sent troublé mais elle ne veut pas profiter de la situation. Elle dit d’une voix soudain timide : « Je pense que cet entretien touche à sa fin. Quand dois-je commencer ? Je suis libre immédiatement dans tous les cas… » Avant de quitter le lieu, elle se dirige néanmoins vers une autre personne qui a su monopoliser l’attention durant tout l’entretien et qui se trouve au pied de son patron. Elle la sent réticente mais elle s’accroupit à son niveau et lui gratouille la tête. Lor a toujours apprécié les chiens, pour leur loyauté. Elle s’avance vers Clochette et lui confie un secret, à voix basse au creux de son oreille : « Ne t’en fais pas Clochette, je ne te volerai pas ton maître. Il est tout à toi ma belle. » La chienne lui lèche la joue et elle rigole. Toujours accroupie, elle relève les yeux et lui lance un regard énigmatique avant de demander simplement : « Je pouvais ? »

[HS : Désolée pour le retard et de t'avoir fait ainsi patienter, tu me pardonnes? Aimez-vous les chiens ? Enfin aimez-vous Clochette ?  2599379667 Et promis, j'avais commencé à te répondre avant ton mp :hope: ]
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