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 Voulez vous un thé ?

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Gabriel Sheytan
Gabriel Sheytan
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MessageSujet: Voulez vous un thé ?    Voulez vous un thé ?  EmptyMer 22 Aoû - 19:08

Gabriel Shaytan

« Un thé charmante demoiselle ? »


Mon nom ne vous dit rien ? Je n'en suis guère étonné, je suis plus connu sous le nom du faux chapelier. Maintenant c'est vous qui vous étonnez, oui je suis un incube de 34 ans. Ah ? Vous m'auriez donné 24 ans ? Cela arrive souvent ne vous en souciez pas. J’appartiens aux effacés et j'en éprouve une certaine fierté. Mes activités ? Et bien je suis officiellement tenancier d'un salon de thé, mais je cherche à prendre le contrôle du No Man's Land. Cependant, ce que j'aime le plus chez moi c'est que je peux inspirer des émotions, des idées et bien d'autres choses grâce à mes thés. Si je suis de votre camps ? Et bien pour ma part je suis changeant, refusant de me soumettre à un camps. Hum. Une dernière chose à savoir ? Ah oui ! J'habite l'asile abandonné et je suis incarné par Ben Barnes. Vous avez finit vos questions ? Je peux vous tuer maintenant ?

By dark dreams.
Comment suis-je ?

Du bout des doigts il caresse la brulure d’une tasse de thé dont s’échappe des aromes venant d’un autre temps, d’un autre lieu. Son regard sombre et froid en temps normal se fait plus doux, plus nostalgique aussi. Sur ses lèvres un sourire triste, un peu rêveur s’esquisse même. Un souffle de miel et de tilleul s’empare de son âme. Quelques larmes embuent ses yeux, lui qui est si impassible et ne fait jamais preuve de la moindre émotion le voilà pleurant comme une fillette ! La tasse glisse entre ses fins doigts et tombe dans un doux bruit d’éclat sur le sol. La douceur du breuvage se transforme et disparait, ce n’est plus qu’un mélange de miel, tilleul et cette odeur de bois. Il jette un regard méprisant à ces éclats. La magie d’un instant a disparu. Ce n’est plus. Pour cette odeur s’élève dans les airs, elle tente une dernière fois de s’imprégner dans la salle, mais il est inutile de luter. L’odeur de la perversion, de la luxure, détruit celle du souvenir lointain de la pureté et de l’enfance.

Il n’a même pas besoin de claquer des doigts, elle vient déjà. Elle pose un regard désolé sur la scène. Ses courbes, ses cheveux. Elle se penche, entreprenant sa tâche. Il tend une main, il veut glisser ses mains sur ses courbes, dans ses cheveux dorés, goûtés au délice de la chaire de sa peau. Pourtant sa main se referme que sur du vide. Il détourne son regard. Pas elle. Non. Il ne désire pas souiller sa belle innocence, sa pureté qui a toujours su atténuer les tumultes de son âme. Alors il s’en va. Sans un mot, surtout pas un remerciement. Il ne peut résister plus longtemps à Selena. Il sort, va dans la salle. Il voit avec satisfaction son œuvre. Ici et là des femmes surtout, jeunes comme âgées, elles gloussent en buvant du thé. Certaines ne viennent pas pour ses créations, il le sait bien. Il s’en moque, au contraire même, il s’en joue. Il se dirige vers une table, glisse un mot doux à un couple mère/fille que les deux femmes prennent pour elle, inconscientes de partager le même amant. Il va vers une autre, glisse une rose à une nouvelle venue, baise la main d’une habituée. Souriant, sympathique, enchanteur. Il est beau, on l’admire, on l’aime.

Et pourtant… Il tend l’oreille et entend ce surnom qui est lâché du bout des lèvres. Faux chapelier. Rappelant sa triste condition. Il n’est que le double de son frère aux yeux des autres. Un double qu’on a voulu éliminer, bannir, mais que la pitié d’un frère a sauvé, voilà tout. Un sourire sarcastique se dessine sur ses lèvres. Un de ces sbires débarque. Tant mieux, il a besoin de se défouler. Il l’entraine hors de la salle, hors des regards émerveillés qui se posent sur sa personne. Il a une réputation à tenir après tout ! L’homme le suis, nerveux, il sent cette nervosité, il en tire un certains plaisir malsain. Il se saisit de son col et le plaque contre le mur. Il entend des os se fracturés douloureusement. Il a échoué, il le sait. La colère le prend. Un premier coup de pied frappe l’homme, suivit d’un coup de pied, puis un coup de poignard. Froid, méprisant. Sa rage déferle. Toujours plus violente. Toujours plus… Un gémissement de plaisir s’échappe peu à peu qu’il entend les cris de ce sbire. Pourtant il y a toujours ce vide en lui. Cette colère qui n’est pas apaisé.

Il a attaqué un homme, il relâche un cadavre sanguinolent qui laisse aux chiens sauvages qui rodent derrière son salon. Il voit les bestioles se jeter sans aucune pitié sur le cadavre de ce qui était autrefois l’ombre d’un homme. Le grognement animal qui déchiquette la chaire humaine ne lui donne plus ce dégoût qu’il avait autrefois. Il s’y est habitué, cela est même un certains réconfort aussi étrange que cela puisse paraitre. Eux au moins restent invariables dans leur cruauté, dans leur manière de dévorer la chaire humaine. Ils sont constants eux au moins. Il sort un mouchoir d’un blanc écarlate et essuie une tâche de sang qui s’est perdue sur sa joue. Il ne faudrait qu’il détruise son côté séducteur et charmant n’est-ce pas ? On le pense parfait. Il doit le rester. Naïf séducteur en apparence, manipulateur dominant le no man’s land en réalité. Le pouvoir… non. Même ça ne comble pas le vide en lui.


Because it's my story

Il est bord de la frontière. Il tire sur sa cigarette et s’amuse à envoyer son souffle enfumée de l’autre côté, là où il ne peut aller. La fumée s’envole, fait des arrondis. Il la regarde. Le regard un peu nostalgique de ce lieu où il ne peut plus aller. Ne pensez pas qu’il n’y va pas. Pour lui le respect des lois serait la destruction de sa liberté. Il pourrait faire un pas. Il en fait un d’ailleurs et la traverse. Rien que pour le narguer, lui. Il ne peut s’en empêcher, il n’a jamais pu s’en empêcher à partir de ce jour là. A partir de ce jour où tous les deux sont devenus deux êtres biens distincts.

    J’avais… Je ne suis plus vraiment certains de mon âge. J’étais jeune je me souviens. Salomé n’était pas encore née. Sa naissance avait été après tout une surprise pour nous tous. Je n’étais pas trop âgée non plus. Je devais avoir cinq ans, mais peut être que cela aurait pu être quatre ou six. Au fond de moi je le savais. Je savais que Nathaniel était différend de moi. Pas différend dans le sens d’un être distinct, mais dans celui où il était, hum comment dire, spéciale. Voilà le mot spécial. Cette petite voix au fond de moi me le répéter encore et encore. Tout cela parce que les dieux sont trop paresseux ou trop impatient. Ils ont bien voulu se pencher sur un enfant, mais pas sur le second, pas sur son jumeau qui venait de naitre quelques minutes à peine après. Beaucoup de livres, de légendes, parlent des jumeaux, chaque fois le second est rejeté, mis à l’écart, voir tué par son ainé. Bien qu’à l’époque je n’ai jamais lu un de ces livres qui étaient d’un ennui mortel je savais que c’était vrai. Je m’écarte du sujet toutefois. Ce fut la première fois qu’on me dit que j’étais jaloux. Moi ? Jaloux ? Non. On était tous les deux dans la forêt. Courant et s’ébattant dans milles et une aventure comme des garçons devraient le faire. Entre une mère trop faible et un père qui préfère forniquer qu’élever des enfants on nous confia à une nourrice humaine. Rose je crois. Pas très jolie, un peu joufflu, des cheveux jaunes pailles. Des jumeaux, c’est simple, c’est par deux. Alors comment pouvez-vous oublier l’un des deux ? Mon frère a toujours su attirer l’attention sur lui. De biens des manières, mais surtout par ce charme étrange qu’il possède. Ce petit truc qui fait que l’on ne voit que lui, on pense qu’à lui. J’étais partie chercher des fraises des bois pendant que lui devait faire le guet. Quand je suis revenu, personne. Pas de frère. Pas de nourrice. Au loin je les vis. Mon frère se débattait. Ne cessant d’implorer ma nourrice de revenir. Je n’entendais pas, je ne voyais pas, mais elle semblait considérer cela comme un caprice. Elle s’énervait, s’agaçait et pour moi ils devinrent deux petits points. Alors j’ai attendu. Je me suis assis et j’ai attendu. Me disait que mon père ou tout du moins ma mère remarqueraient mon absence. Non. De longues heures dehors dans le froid. Engourdis par ce dernier je perdis connaissance. Après c’est quelque peu flou. Je me souviens de cris, de sang, de mon sang qui coule. Un jeune vampire je crois qui veut ma mort. Son instructeur qui lui interdit. Une femme peut être. Son parfum entêtant. Un sourire sur mes lèvres. Elle est là. Elle me murmure des mots étranges au creux de l’oreille, m’enveloppe d’une couverture, me protège. Au petit jour elle part, après un dernier baiser sur mon front. Elle me laisse à nouveau seul avec cette fois-ci une amulette pour me protéger. Je l’ai toujours. Je la regarde partir le cœur serré. Me voilà de nouveau seul. Attendant de nouveau dans le froid. Cependant j’entends déjà les cris de mon frère qui ont réussit à tirer notre mère de sa torpeur. Depuis plus jamais elle m’a quittée. De peur de me perdre. Après tout mon frère était unique, moi pas. Il fallait bien que quelqu’un s’occupe de moi.


Il recule d’un pas. Non pas par crainte des représailles, mais simplement par respect. Une femme le regarde curieusement, étonné par son étrange manège. Il lui adresse un sourire des plus charmants. Elle baisse la tête et rougit outrageusement tendit que sa petite fille la regarde étonnée à ses côtés. Un ricanement s’échappe des lèvres de Gabriel. Il ne couche jamais avec les mères, allait savoir pourquoi, peut être parce que cela a perdu sa mère. Qu’elle est morte à cause de cela, elle qui aimait bien trop son maris. Il envoie une nouvelle bouffé de fumée, il ne veut pas y pensée, cependant son image, sa douceur. Comment l’oublier ?

    Ma sœur avait déjà vu le jour depuis quelques mois maintenant. Elle s’en remettait lentement. Cependant quelque chose la tracassait. Je le voyais bien. Ses traits si joliment dessinés étaient tirés. Pourtant elle faisait tout comme avant. Elle l’emmenait dans son boudoir ou son laboratoire, je n’ai jamais su comment nommer cette pièce. De sa fine et belle écriture, elle notait dans son petit livre les nouvelles sortes de thés qu’elle créé et les effets que cela avait. J’ai sur moi toujours ce petit carnet et aujourd’hui c’est moi qui écris de nouvelles formules. Avec précaution et lenteur elle les réalisait les uns après les autres sous mes yeux émerveillés. Ce moment, c’était notre moment à nous deux, tendit que mon frère s’ébattait dans la violence, elle m’apprenait cet art. Elle me le transmettait. Elle voulait faire de moi aussi un être unique pour que je n’aie jamais à être jaloux de mon frère. J’étais heureux à ses côtés et j’étais un élève patient. Trop sérieux même, faisant attention au moindre détail. Ma sœur, elle a été la cause de tout cela. Père avait des maîtresses, tout le monde le savait, mais toujours lointaine, dont la mort ne souciait personne, surtout pas père. Sauf que Salomé a fait venir celle aux yeux vairons. Capricieuse dés sa naissance, elle ne pouvait supporter Rose, allait savoir pourquoi. Alors on a engagé la fille aux yeux vairons. Je refuse de lui donner un nom. Père n’aurait jamais dû l’aimer, mais elle a gagné son cœur, par des filtres je pense. Mère n’a pu le supporter et l’a tuée. Lentement à feu doux, savant très bien que lorsque le dernier souffle de vie quittera cette fille, ça sera son tour. Pourtant elle continuait et ses traits se tiraient de plus en plus. Moi j’étais là, conscient de ce qui se tramait, incapable de faire quoi que ce soit. Puis ce jour est arrivé. Mère était étrangement calme. Elle m’avait fait don de son carnet et on buvait du thé. Mes pensées étaient légères, trop légères. La scène s’est déroulée sous mes yeux. Le sang a giclé sur mon visage. L’horreur m'envahie, mais mes lèvres ont sourit et j’ai rit. Ma mère avait rendu l’insupportable supportable. Ma mère est morte ce jour là… La seule qui a su faire de moi un être unique.


Le gamine tire sur la manche de sa mère et le pointe du doigt. Des larmes coulent sur son visage. Il serait bien tenté de lui dire que ce n’est point poli de pointer du doigt de cette manière, de le pointer du doigt tout court, mais son visage ne se tourne pas vers elle. Trop jeune pour qu’il s’intéresse. Il reste au loin dans le vague. Il entend la mère la réprimander. Un prénom. Salomé. Il sursaute. Il tord la cigarette qui tombe au sol brisé en deux. Il fait demi-tour. Il ne peut plus faire face à ce pays qui l’a banni. Pas maintenant.

    Je n’ai jamais vraiment apprécié Salomé. Peut être parce qu’on fond de moi elle avait toujours était l’investigatrice inconsciente de la mort de leur mère. Elle incarnait la pureté même, mais tous savaient que ce n’était pas le cas. Très jeune elle allait à droite, à gauche, incarnant dans le plus parfait aspect la succube qu’elle est. Néanmoins personne ne savait ce qu’elle incarnait vraiment. Quand mon frère a été nommé ou plutôt élu Chapelier, tous les regards se sont tournés vers lui. Notamment les yeux de l’Eden. Ils voulaient le manipuler. Ils ont envoyé leur émissaire. Nathaniel les a rejeté. Enfin Nathaniel ou un de ces nombreux gardes. Les chapeliers sont par nature très fiers et refusent de se soumettre aux décisions de l’Eden. Alors il fallait l’avoir par les sentiments, le manipuler. Salomé entre en jeu. Elle était belle, elle était séduisante. Elle le savait, elle pensait avoir plus de réputation, plus d’argent, plus tout… Elle voulait une vie de princesse. Cependant être la sœur du Chapelier n’est pas suffisant. Loin de là. Elle était toujours une belle fille, mais sans plus. Elle était la sœur du chapelier, pas la princesse d’Oneirios. Probablement qui lui ont fait miroité mille et un rêves pour qu’elle devienne leur câtin. Le sexe est quelque chose de très naturel, très particulier à l’Oneirios, cependant se prostituer auprès de l’Eden est mal vu. Ce jour là. Quand j’ai découvert ce qu’elle a fait. Au début je n’ai pas voulu y croire, que cette fille qui était là, à leur pied, se soumettant aux pires sévices pour satisfaire leurs pensées malsaines. J’ai essayé de la faire changer d’avis. Ils me voyaient comme un danger. Ils nous voyaient comme un danger même. Moi car je savais tout et menaçait de tout révéler. Nathaniel, car il refusait de se soumettre à l’Eden. Voilà tout. Ils ont envoyé des assassins. Je les ais interceptés de peu. Alors elle a essayé par elle-même. Les assassins n’étaient pas à son goût. Je le sais. Elle a voulu reprendre les potions de mère. Je n’ai rien dit, je n’ai rien fait. Jusqu’au jour elle offrit à mon frère une tasse de thé empoisonné. Au bout d’une certaine pratique on reconnait les thés rien qu’à l’odeur, en particulier les plus basiques. Salomé n’a pas été très maligne. Elle n’aurait pas dû. Je n’ai pas eut le choix. Je l’ai tué moi-même avec le même moyen qu’elle a usé. Elle est morte sous mes yeux. Je suis resté à ses côtés. Je lui ais tenus la main. La regardant mourir lentement. Je ne l’ai pas abandonné. Après tout… elle restait ma petite sœur.


Il se dirige vers son salon, mais bifurque avant pour aller à l’arrière, dans ce jardin avec cette petite cabane. Il ne peut plus faire face. Pas maintenant. Pas tout de suite. De rage il attrape le premier objet qui lui tombe sous la main et le jette contre le mur. Il se brise. Il ne fait même pas attention à ce qu’il a brisé. Un soupir s’échappe de ses lèvres et se laisse tomber sur le sol. Son frère… Il a fait ça pour le sauver et maintenant… son cœur est brisé. Il lui a brisé le cœur. Comment a-t-il pu… non pas le bannir, mais croire les autres, pensait qu’il a fait ça pour le blesser.

    « Banni » Le sentence est tombée, froidement, tout comme le regard de mon frère. De mon jumeau, les murmures se font entendre dans la salle, on parle d’un traitement de faveurs, de faiblesse aussi. Normalement j’aurais dû perdre la vie pour avoir osé m’opposé au Chapelier. J’aurais pu me défendre, j’aurais pu dire que j’avais sauvé la vie de mon frère et voulait le défendre simplement. Cependant... A quoi bon ? On aurait pu penser que c’était de la résignation, mais j’ai vu dans le regard de mon frère que rien n’est plus pareil. J’ai accepté mon bannissement sans un mot simplement pour ne plus avoir à faire face à se regard accusateur. Pas besoin de gardes pour m’accompagner ou rien de tout cela. J’ai quitté de moi-même et seul le royaume. J’ai encore ma propre fierté, que voulez-vous. Même pas eut le temps de prendre mes affaires, bannis comme un malpropre, je me suis retrouvé du jour au lendemain dans le no man’s land. Je crois que j’aurais tout perdu si personne n’était là pour s’occuper de moi. J’étais comme drogué. Je marchais ici et là. Couchant avec des catins de bas étages dans les égouts avant de les tuer. Certains se tournent vers la religion dans ses moments là et voit la lumière en entrant d’une église. Moi j’ai trouvé la lumière en entrant dans l’asile. Il y a là bas des gens étranges, sombres, tous perdus, comme moi. Moi si perdu, j’ai trouvé un réconfort, aussi étrange que cela puisse paraitre, au sein de l’asile abandonné. J’ai découvert peu à peu une nouvelle vie. Puis peu à peu j’ai appris à me remettre sur pied avec ce carnet. Ce carnet que ma mère m’avait généreusement offert avant sa mort. Le salon de thé n’était pas mon idée. Je dois l’avouer. Cette vampire, celle qui autrefois s’était occupée de moi alors que j’étais abandonné dans la forêt. Bien des fois elle m’a sauvé la vie. Cette fois-ci elle m’a emmené dans ce lieu abandonné, un vieux salon qui a fait faillite. Rapidement j’ai réussit à le remettre sur pied. Presque seule, grâce à l’aide cette cette vampire, qui va et vient dans ma vie.


Lentement il arrive à se calmer. Un doux sourire plaque ses lèvres, séduisant, charmant, jeune homme parfait. Il retourne vers son salon, un clin d’œil à un couple mère/fille qui toute deux prennent le clin d’œil pour elles. Les serveuses se pâment devant lui, mais elles se font réprimander d’un regard sec. Il retourne vers son laboratoire, pince allègrement les fesses de Selena qui lui jette un regard noir.

    Aujourd’hui… et bien aujourd’hui qu’est-ce que je peux vous dire de moi ? Je suis nommé le faux chapelier, je ne réagis pas vraiment à ce surnom. Il me blesse. Tout comme mon reflet dans le miroir. Nathaniel. Je n’ai pas cherché à rentrer en contact avec lui, peut être par lâcheté, ma is c’est surtout par respect. Je sais que je ne dois pas lui imposer ma présence, il doit apprendre par lui-même la vérité. Il doit la comprendre et la saisir. Si cela vient de moi il pensera que ce sera mensonge ! Ha ! L’idiot ! Pourtant je fais attention de lui, de loin, j’engage des espions pour m’assurer que personne ne le dirige, qu’il garde son libre arbitre et surtout qu’il arrive à contrôler sa colère. Pour ma part je vis la plupart du temps à l’asile, mais sinon je suis dans mon salon de thé, perdu dans mes créations, un moyen d’oublier. L’odeur de ma mère flotte souvent prêt de moi, je me demande si ce n’est pas sa manière de se manifester et de me soutenir. J’ai peur qu’un jour elle disparaisse. Alors j’essaie de la capturer au moyen de mes thés. Je suis de plus en plus connu et populaire. On pense que je suis un simple tenancier d’un salon de thé, un peu farfelu, charmant, séducteur. Pourtant il y a ses rumeurs qui courent sur moi. On se doute de mon pouvoir. Certains se demandent même si je ne serais pas très bientôt le futur maître du No man’s land. Ah ! Si seulement ils savaient. Manipulateur ? Oui. Sans aucun doute. Cependant ce n’est pas pour avoir à me comparer à mon frère, avoir le sentiment que je suis aussi doué ou une connerie psychologique de ce genre. Non. Simplement que j’ai appris à me méfier. De ceux qui veulent m’éliminer, de mon propre frère, de tous les autres… Si je n’ai pas le pouvoir ils me tueront sans hésiter. Voilà tout. Sinon, seriez-vous intéressé pour coucher avec moi ?


Il rentre dans son bureau, ouvre le carnet, une odeur de tilleul et de miel s’élève dans les airs. Un sourire embué de larmes se glisse sur ses lèvres.



Xina

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